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Niger : Écrans noirs et silence radio pour la presse privée nigérienne
Publié le lundi 5 fevrier 2018   |  Agence de Presse Africaine




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Les organisations socioprofessionnelles des médias du Niger, notamment de la presse audiovisuelle et écrite, du secteur privé, observent ce lundi un mouvement de protestation qui consiste pour les télévisions à afficher un écran noir et pour les journaux des pages noires et des bandeaux d’alerte.
La décision de ce mouvement a été prise dimanche, à l’issue d’une assemblée générale qui a regroupé les responsables des organisations socioprofessionnelles des médias, les directeurs des organes de presse et de nombreux journalistes.

Ainsi, dès 7 heures, ce matin, la plupart des télévisions privées de la place avaient suspendu leurs programmes pour afficher en continue ce seul message : « Non à l’assassinat de la presse nigérienne ! »
Dans une déclaration rendue publique hier, dimanche, ces organisations de la presse disent agir ainsi en guise de protestation, eu égard, « à la situation désastreuse et fragile des entreprises nigériennes de presse, des journalistes et des promoteurs, confrontés aux pressions de toutes sortes de la part des dirigeants du Niger ».
En l’occurrence, ces dernières dénoncent la confiscation récurrentes du matériel de reportage des journalistes dans l’exercice de leur fonction et cette « curieuse » opération dite de « contrôle général de comptabilité », diligentée contre les petite et moyennes entreprises de la presse portant sur les périodes 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018, pour la plupart.
Tout en demandant aux entreprises de presse d’observer librement le mot d’ordre d’écrans noirs et de pages noires, les signataires de la déclaration ont appelé les organes de presse privés à mettre fin, à compter de ce jour, aux couvertures médiatiques de toutes les activités organisées par le régime, les institutions de la république de même que toute cérémonie organisées par certaines personnalités du
régime.

La dernière fois que les médias nigériens ont eu recours à ce procédé, c’était le 30 novembre 2015, correspondant à la date anniversaire de la signature de Déclaration de la montagne de la table par le président Issoufou Mahamadou.

Une journée consacrée à la liberté de la presse au cours de laquelle les télévisions et les radios privées avaient affiché des écrans noirs et marqué un silence
radio entre 19h45 et 21h30, plage horaire consacrée aux différentes éditions du soir au sein des différents organes.

Ces médias dénonçaient déjà les dérives et les arrestations au sein de la corporation, qui mettaient depuis lors, à mal la liberté d’expression.

SA/of/APA

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