La Banque mondiale a signé un accord de don, le 5 février dernier, avec le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (Cilss), d’un montant de 20 millions de dollars, pour la mise en œuvre du Projet d’appui régional à l’initiative pour l’irrigation au sahel (Pariis).
L’objectif est de contribuer à la réalisation des objectifs primordiaux de l’Initiative pour l’irrigation au Sahel (Iis), à savoir une agriculture irriguée en expansion, productive, durable, rentable, créatrice d’emplois et assurant la sécurité alimentaire au Sahel.
Ce projet régional concerne les 6 pays du Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad, Sénégal), avec pour but de développer des solutions innovatrices d’irrigation, afin d’augmenter la production agricole et assurer la sécurité alimentaire dans la région du Sahel.
Il est structuré en trois composantes : La modernisation du cadre institutionnel et de planification ; le financement des solutions d’investissement dans l’irrigation et la gestion des connaissances et coordination.
Le montant total de l’appui de la Banque mondiale est estimé à 170 millions de dollars sur une période de six ans, en vue d’atteindre 1 000 000 d’hectares irrigués au Sahel, à l’horizon 2020.
58 000 agriculteurs bénéficieront directement des investissements financés et aussi des services d'irrigation améliorés, en guise d’appui technique des acteurs publics et privés, mentionne le communiqué de presse qui ajoute qu’ « environ 35% des bénéficiaires directs seront des femmes. Les bénéficiaires indirects sont estimés à quelque 480 000 personnes au total et les superficies aménagées ou revitalisées projetées à 23 000 hectares».
Les solutions d’irrigation vantées par le projet Pariis, visent 4 volets essentiels : un modèle institutionnel avec des infrastructures et des technologies adaptées, un mécanisme de financement, et un programme de formation pour que les parties prenantes puissent répondre aux exigences du système d’irrigation utilisé.