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Niger: les autorités démentent "une remise en cause de la liberté" des médias
Publié le jeudi 8 fevrier 2018   |  AFP


Ouverture
© Autre presse par AMI
Ouverture Séminaire Renforcement de capacité sur l`urbanisation en Afrique subsaharienne
A l’initiative de African Media Initiative (AMI) et de la Banque mondiale, s’est ouvert le mardi 30 mai 2017 au Peacock Hôtel de Dar es Salam en Tanzanie, un séminaire de renforcement de capacité de journalistes africains sur la problématique de l’urbanisation en Afrique subsaharienne et son approche par les médias.


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Les autorités du Niger ont démenti mercredi vouloir "remettre en cause la liberté" des médias par le biais d'une série de contrôles fiscaux, dénoncés par les patrons des organes privés.

"Contrairement à des allégations (...) cette opération de contrôle fiscal n'a nullement comme objectif une remise en cause quelconque de la liberté de la presse ou de la liberté d'expression", affirme la Direction générale de Impôts dans un communiqué lu à la radio d'Etat.

La semaine passée, des patrons des médias privés ont annoncé avoir reçu un courrier des services des impôts "en vue de vérifier tous les impôts et taxes" depuis 2014.

Les organes de presse "sont des contribuables ordinaires" et sont "soumis comme les autres aux obligations de droit commun en matière fiscale", assure la Direction générale de Impôts. Le contrôle envisagé, "n'est qu'une opération ordinaire" visant à "s'assurer" que les déclarations fiscales, librement souscrites par les organes de presse, "sont conformes à la législation en vigueur".

Lundi, plusieurs chaînes de radio et télévision et des journaux privés du Niger ont observé "une journée de protestation" contre cette opération de contrôle fiscal qui, selon eux, vise à les "étouffer".

Certaines télévisions ont cessé d'émettre toute la journée, d'autres ont affiché un écran noir où il était écrit: "Non à l'assassinat de la presse indépendante du Niger".

Les responsables des médias visés ont dénoncé dans un communiqué "la curieuse" opération contre leurs "fragiles entreprises", auxquelles le gouvernement n'a pas versé "depuis deux ans" d'argent du fonds annuel de soutien à la presse doté de 250 millions de francs CFA (environ 380.000 euros).

"Nous sommes désormais convaincus de la volonté manifeste du régime d'étouffer à tout prix des médias indépendants", ont-ils accusé. Dans la foulée, ces responsables ont relevé des cas d'"agressions physiques" de reporters par les forces de l'ordre pendant des manifestations et des "arrestations arbitraires".

Le Niger compte une dizaine de télévisions privées, une vingtaine de radios privées ainsi qu'une cinquantaine de journaux.

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