Le Président de la République Chef de l’Etat Issoufou Mahamadou a présidé ce lundi au palais des congrès, la cérémonie officielle d’inauguration de l deuxième mandature du Conseil Economique Social est Culturel (CESOC).
Dans le discours qu’il a prononcé à cet effet, le Chef de l’Etat a d’abord montré toute l’émotion ressentie devant « l’immense vide que crée la disparition du regretté Président du CESOC, le Colonel Moussa Moumouni Djermakoye, arraché à notre affection le 19 novembre dernier ».
Cette disparition constitue « une perte immense pour le Conseil et pour l’ensemble de notre peuple qui gardent de lui le souvenir d’un homme affable, intègre et à l’écoute des autres, un homme pétris de l’esprit de consensus et soucieux de la préservation de la paix et de la cohésion sociale » a poursuivi le Chef de l’Etat.
Il a ensuite rappelé que le CESOC occupe une place irremplaçable au sein des institutions de la République. Consacré par la loi fondamentale, « il contribue, par ses avis et recommandations, à l’amélioration du bien-être socio-économique de nos populations » a-t-il soutenu.
Durant son premier mandat, le CESOC a su conduire, « avec efficacité et beaucoup de responsabilité des débats constructifs sur les politiques publiques. Ses analyses pertinentes ont permis de les rehausser qualitativement et de proposer des recommandations utiles dans tous les domaines, contribuant ainsi et de façon très substantielle à la construction nationale » a déclaré le Chef de l’Etat.
En dépit des chocs liés aux effets des changements climatiques, aux menaces terroristes et criminelles, à la baisse des prix des matières premières et à la récession qu’ connue notre premier partenaire commercial, « notre pays a enregistré des progrès indéniables ces dernières années avec un taux de croissance économique annuel moyen de 6,7 % par an » a déclaré le Président de la République Issoufou Mahamadou.
Cette croissance, inclusive selon le Chef de l’Etat, « permis à des couches importantes de notre société de franchir le seuil de pauvreté, ramenant la proportion de pauvres de 59 % en 2008 à 45 % en 2016 ».
Cette présente session du CESOC intervient au lendemain de la table ronde, tenue à Paris les 13 et 14 décembre 2017, sur le financement du Plan de la Renaissance 2017-2021, table ronde qui a permis d’enregistrer des annonces de financement, public et privé, à hauteur de 23 milliards de dollars pour un objectif de 17 milliards . Elle intervient également au lendemain de l’adoption et de la création, par le gouvernement, respectivement de la feuille de route et de l’organe d’orientation pour la mise en œuvre du Plan de renaissance 2017-2021.
En tant qu’institution représentée dans l’organe d’orientation, « vous aurez encore un rôle plus important à jouer que pendant le précédent mandat. En particulier, je voudrai que votre conseil nous apporte son inestimable contribution dans la mise en œuvre de l’axe 1 du plan de renaissance, relatif à la renaissance culturelle » a annoncé le Chef de l’Etat à l’attention des conseillers du CESOC.
Enfin le Président Issoufou a annoncé que le mandat qu’il inaugure ce jour, ne sera pas un mandat de tout repos, tant les enjeux sont nombreux et importants. « Je vous exhorte donc à vous imprégner du contenu du plan de la renaissance dont les priorités portent non seulement sur la sécurité, sur les infrastructures, sur l’Initiative 3N, sur l’éducation, sur la santé, sur l’accès à l’eau et à l’assainissement et à la création d’emploi, mais aussi sur la renaissance culturelle comme condition de l modernisation politique sociale et économique».
Cette cérémonie s’est déroulée en présence du Président de l’Assemblée Nationale, du Premier Ministre chef de gouvernement, du Haut représentant du Président de la République, des membres du gouvernement et des Ambassadeurs et Représentants des organisations internationales.
SML/ANP/Fev 2018
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