Le programme « Renaissance » du président nigérien Mahamadou Issoufou, qui a suscité l'espoir des citoyens, s'est mué en déceptions et en un recul de la démocratie, selon Issoufou Yahaya, historien et politologue à Niamey.
Au Niger, depuis sept ans, dans les domaines politique, économique, social comme culturel, de l’idée à la pratique, tout est suspendu au concept de « Renaissance », du nom du programme du président Mahamadou Issoufou, qui avait suscité tant d’espoirs chez nombre de Nigériens. Mais qui, pour beaucoup d’entre eux, s’est mué en cauchemar.
Au lieu de faire « renaître » le Niger, les champions du socialisme transsaharien ont plutôt semblé procéder à leur propre régénération. En lieu et place de l’intérêt collectif et de la justice sociale, on assiste à l’exercice d’un pouvoir aux intentions et au style quasi autocratiques, comme le montre par exemple le report des élections régionales et locales sans base juridique.... suite de l'article sur Jeune Afrique