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Transparency International : La corruption gagne du terrain au Niger selon l’Indice de perception 2017
Publié le vendredi 23 fevrier 2018   |  Actuniger.com


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© Autre presse par DR
Transparency International : La corruption gagne du terrain au Niger selon l’Indice de perception 2017


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L’Association nigérienne de lutte contre la corruption (ANLC/TI), qui représente au Transparency International au Niger, a présenté ce jeudi 22 février à Niamey, les résultats de son Indice de Perception de la Corruption 2017 (IPC). La cérémonie qui a enregistré la présence du président de la HALCIA, le magistrat Abdourahmane Ghousmane, fait suite à la présentation, mercredi 21 février, du rapport mondial de Transparency International sur l’état de la corruption dans le monde.



Cette année, sur cent quatre vingt (180) pays et territoires classés, le Niger est arrivé à la 112e place, exe quo avec l’Algérie, avec une note de 33 points sur 100. En Afrique, sur les 54 pays africains classés, le Niger est 21e toujours exe quo avec l’Algérie voisine.

La corruption gagne donc du terrain au Niger si l’on se réfère à l’IPC 2017 puisque notre pays perd deux points par rapport à l’IPC 2016 qui a été publié dans l’édition 2017 du rapport et où notre pays est arrivé à la 101e place avec 35 points. Si le nombre de pays analysés évolue en fonction des années, le Niger a cette fois reculé de 11 places dans le classement général.

Malgré les engagements des autorités au premier rang desquelles le Président de la République, la corruption reste un fléau endémique au Niger au regard des différents scandales rapportés non seulement par la presse mais aussi et assez souvent par la justice. Le recul de deux points montre que la lutte ne progresse pas, ce qui constitue est donc une mauvaise nouvelle pour le gouvernement. D’autant que le rapport constitue une référence mondiale et est pris en compte par les investisseurs et des partenaires financiers internationaux comme le FMI, la Banque mondiale ou la BAD.

Leadership et volonté politique

L'indice de perception de la corruption (IPC) de cette année a souligné que la majorité des pays font peu ou pas de progrès pour mettre fin à la corruption, tandis qu'une analyse plus approfondie montre que les journalistes et les activistes dans les pays corrompus risquent leurs vies tous les jours. L'indice, qui classe 180 pays et territoires selon leurs niveaux perçus de corruption du secteur public selon les experts et les hommes d'affaires, utilise une échelle de 0 à 100, où 0 est un pays hautement corrompu et 100 est un pays très propre. Cette année, l'indice a révélé que plus des deux tiers des pays obtiennent un score inférieur à 50, avec un score moyen de 43. « Malheureusement, par rapport aux années récentes, cette piètre performance n'est pas nouvelle » a noté Transparency International dans son rapport.

De manière générale, cette année, c’est la Nouvelle-Zélande et le Danemark qui se classent au premier rang avec des scores de 89 et 88 respectivement. La Syrie, le Soudan du Sud et la Somalie se classent au premier rang avec des scores de 14, 12 et 9 respectivement. La région la plus performante est l'Europe de l'Ouest avec un score moyen de 66. Les régions les moins performantes sont l'Afrique subsaharienne (score moyen 32) et l'Europe de l'Est et l'Asie centrale (score moyen 34). En Afrique plusieurs pays ont enregistrés des progrès grâce notamment au leadership de leurs dirigeants. C’est le cas particulièrement du Rwanda avec Palu Kagamé ainsi qu’au Cap-Vert. Dans d’autres pays, la situation est toutefois moins reluisante malgré la tendance générale constatée et qui se traduit par l’adoption des législations et la mise en place des institutions dans le cadre de la lutte contre la corruption. C’est certes un préalable mais selon le rapport, le combat contre la corruption nécessite un engagement politique fort et surtout un leadership assumé. C’est le principal défi pour les pays du continent alors que l’Union africaine (UA) a placé cette année sous le thème de la lutte contre la corruption.

A.Y.B

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