Jean-Marc Gadoullet, qui a œuvré à la libération des Français, est accusé de diffamation par l’ex-patron d’Air France Jean-Cyril Spinetta après un article dans « Ouest-France ».
Certaines haines sont tenaces. Surtout quand elles ont pour terreau l’argent, les services secrets, les grandes entreprises et des affaires complexes de libération d’otages à l’étranger. Voilà quatre mois et demi que les quatre derniers otages français, employés des groupes Vinci et Areva, détenus par Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) ont retrouvé la liberté. Mais certains des acteurs ayant agi, en coulisses, pour qu’ils rentrent en France sains et saufs continuent, sans gloire, de s’écharper en public.
Après s’être opposé par médias et livre interposés, l’ex-colonel du service action de la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), Jean-Marc Gadoullet, qui œuvrait alors pour le compte de Vinci et d’Areva, était, cette fois-ci, accusé de diffamation par l’ancien patron d’Air France, Jean-Cyril Spinetta, intervenu dans l’affaire des otages en qualité de président du conseil de surveillance d’Areva.
La 17e chambre du tribunal de grande instance (TGI) de Paris a tenté, jeudi 22 février, de débattre du caractère diffamatoire d’un article intitulé « La guerre secrète de la libération des otages ». Publié le 18 septembre 2016, dans le journal Ouest-France, M. Gadoullet semble y imputer à M. Spinetta et son adjoint d’Air France, pour l’Afrique, Guy Delbrel, le projet de le faire assassiner.... suite de l'article sur LeMonde.fr