Le vice-président de la Société financière internationale (SFI), Sergio Pimenta, vient de s’engager, à l’issue d’une visite de travail de trois jours au Niger, à ce que son institution soit incessamment prête à s’impliquer auprès du secteur privé afin que celui-ci se développe davantage de manière à créer plus d’activités et d’emplois.
L’amélioration des performances de l’économie nigérienne, les réformes entamées et le gain de rangs dans le dernier Doing Business ont finalement donné leurs fruits. La semaine dernière, une délégation de la Société financière internationale (SFI), conduite par son vice-président, Sergio Pimenta, entamait une visite de travail de trois jours à Niamey, dans le cadre d’un projet d’aide au développement déjà programmé par l’organisme du groupe Banque mondiale.
«Notre objectif est d’échanger avec le gouvernement et le secteur privé afin de nous faire une meilleure présentation du soutien que pouvons proposer au Niger dans ses efforts de développement», a déclaré Sergio Pimenta, lors d’une conférence de presse tenue vendredi dernier à Niamey.
Lors de son séjour, la délégation de la SFI a rencontré le président nigérien, Issoufou Mahamadou, le Premier ministre, Brigi Rafini, ainsi que par des représentants du secteur privé (entreprises, banques) et des partenaires au développement.
Au Niger, «la croissance est assez respectable, mais il faut l’accélérer en mobilisant la capacité de financement du secteur privé et la SFI est très engagée à vouloir encourager le secteur privé à se développer, à devenir plus fort de manière à créer plus d’activités et plus d’emplois pour la richesse du pays», a confié le responsable à l’issue de ses entretiens avec les responsables politiques et économiques nigériens.
En faisant un rappel des appuis déjà apportés par la SFI au Niger, notamment dans le secteur bancaire et des infrastructures, à travers des partenariats public-privé (PPP), Pimenta a précisé, que cette fois-ci, son institution va renforcer son appui technique aux entreprises.