En Conseil des ministres, hier, le gouvernement a adopté un projet de décret qui complète et modifie l’organisation, la composition et les modalités de fonctionnement de l’Agence nationale de lutte contre la traite des personnes (ANLTP).
Ce décret prend en compte la question du trafic illicite des migrants.
Par ailleurs, un autre projet de décret a été adopté, hier, et alloue des indemnités et autres avantages aux responsables et au personnel de l’ANLTP. Le but est de permettre à ceux-ci de s’acquitter convenablement de la mission, à eux, assignée.
Durant une formation organisée par l’ANLTP en février 2017, le Gouveneur de la région de Dosso, Moussa Ousmane, avait déclaré que la traite des personnes sape la quiétude sociale, viole les droits humains et prive les victimes parfois de leurs droits les plus élémentaires.
C’est en mars 2012 que les autorités nigériennes ont pris un décret qui détermine l’organisation, la composition et les modalités de fonctionnement de l’Agence nationale de lutte contre la traite des personnes. Sa mission est de gérer la problématique de la traite des personnes, à travers l’amélioration du cadre juridique et institutionnel, la formation des acteurs en charge de cette thématique, la sensibilisation des couches vulnérables, la collecte des données et les études.