Analyse. L’initiative lancée par Paris vient s’ajouter à une quinzaine de stratégies régionales existantes au bilan au mieux qualifié de « mitigé » et plus souvent d’« échec », explique la journaliste du « Monde », Laurence Caramel.
Analyse. Au Sahel, l’engagement militaire de la France et l’aide au développement serviront désormais le même objectif : la lutte contre les groupes djihadistes et la radicalisation de la jeunesse. Cette convergence souhaitée par Emmanuel Macron doit se traduire par une concentration des projets financés par la coopération française dans les zones les plus fragiles susceptibles de basculer et de voir s’enraciner de nouveaux foyers terroristes.
Les experts du ministère de la défense et de l’Agence française de développement (AFD) ont travaillé pendant six mois pour parvenir à une cartographie commune de cette géographie des risques. Elle coïncide en grande partie avec celle sur laquelle se déploient déjà les forces françaises de l’opération « Barkhane » dans le centre et le nord du Mali ou dans la région dite « des trois frontières » entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger. La région du lac Tchad, où sévit Boko Haram, est également ciblée comme l’une des zones prioritaires d’intervention.... suite de l'article sur LeMonde.fr