La lutte contre l’immigration clandestine est donc au cœur d’une réunion à Niamey au Niger. C’est une première sur le continent, avec cette configuration. Neuf pays africains de l’ouest du Sahel, plus quatre pays européens, treize pays au total sont présents et très concernés par les flux migratoires. Que ce soit au départ ou à l’arrivée, le but c’est vraiment de trouver des solutions adaptées pour contrecarrer les plans, les stratégies des passeurs.
Le Niger, point de transit et de départ des migrants, a rappelé en ouverture de cette réunion son plan en vigueur depuis 2016. « Tout étranger, fut-il ressortissant d’un pays membre de la Cédéao, entré régulièrement sur le territoire du Niger, lorsqu’il est pris dans un véhicule qui a quitté la ville d’Agadez ou la ville d’Arlit de façon frauduleuse, en direction de l’Algérie ou de la Libye, perd son droit à la libre-circulation au Niger. Il est intercepté, ramené à Agadez. Une procédure judiciaire est engagée contre les chauffeurs et les véhicules pris dans ces circonstances. Le nombre de pratiquants déférés en justice s’élève à 268 en 2017 et 140 véhicules de trafiquants ont été immobilisés durant cette période », a longuement expliqué le ministre nigérien de l’Intérieur.... suite de l'article sur RFI