Dans son discours au sommet de l’UA, Mahamadou Issoufou a détaillé les retombées économiques dont chaque pays du continent pourra profiter avec la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).
Pour le Président nigérien, l’élimination des barrières douanières va créer des opportunités d’investissement à la fois pour nos opérateurs économiques africains et pour les partenaires étrangers qui souhaitent s’associer avec eux. « Pour les entreprises, ce sera l’occasion d’investir dans les industries, d’exploiter les chaînes de valeur trans-étatiques, de permettre à l’Afrique de transformer ses produits sur place et d’exporter vers le marché mondial à des prix compétitifs. », ajoute-t-il.
Parlant d’entreprises, Mahamadou Issoufou informe que l’élimination des barrières tarifaires et non-tarifaires permettra aux entreprises de réduire les coûts de transaction et de distribution. « Ce qui profitera aux consommateurs africains.» et « offrira la possibilité aux entreprises de produire à faible coût, de réduire les coûts de transactions et de distributions». Une somme d’avantages qui favorisera l’émergence d’entreprises compétitives sur le continent, la création d’emploi des jeunes qui auront d’autres alternatives que la migration.
Le commerce intra-africain est estimé à 16% en 2016. La mise en œuvre de la ZLECA permettra de le booster à 60% d’ici 2022, selon l’UA.