C'est la 18e édition du Sidaction 2018, qui se déroule du 23 au 25 mars. Trois jours de mobilisation, de sensibilisation et d’information sur la lutte contre le sida. Malgré les progrès de la recherche, la maladie continue de faire des ravages. Près de 37 millions de personnes vivent avec le VIH dans le monde, dont 150 000 en France. Parmi elles, des femmes migrantes qui découvrent souvent leur séropositivité à leur arrivée dans l’hexagone. Et qui, souvent, sont victimes de violences sexuelles qui multiplient leur risque d’être infectées.
Une étude de la revue médicale The Lancet parue en début d’année montre que les violences sexuelles subies par les femmes africaines sur le sol français multiplient par quatre le risque d’infection. Catherine Aumond, vice-présidente de l’association Aides, le confirme et rappelle que « les femmes africaines en France, dans leur parcours de migration, sont exposées à plusieurs titres ».
« Elles subissent des contraintes et des violences sexuelles dues à de la sexualité contre des services rendus du style logement. Et puis, quand on a des relations sexuelles contraintes, on ne peut pas négocier sa prévention. Donc, du coup, elles sont surexposées au risque VIH. D’autant que la communauté à laquelle elles appartiennent a une incidence forte du VIH, parce que, beaucoup de personnes sont concernées dans la communauté d’Afrique subsaharienne ».... suite de l'article sur RFI