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Manif de la société civile : 23 personnes interpellées pour participation à une manifestation interdite et destruction des biens
Publié le mardi 27 mars 2018   |  Actuniger.com


Manif
© Autre presse par DR
Manif de la société civile : 23 personnes interpellées pour participation à une manifestation interdite et destruction des biens


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Les responsables du Cadre de concertation des organisations de la société civile ont animé un point de presse ce lundi 26 mars au siège de la Confédération nigérienne du travail (CNT). Il s’agit pour le collectif de tirer le bilan de la manifestation du dimanche 25 décembre qui a dégénéré et au cours de laquelle plusieurs manifestants ont été interpellés et se trouvent encore à la police judiciaire (P.J).


D’après le bilan provisoire de la manifestation établit par le collectif, 23 personnes ont été au total interpellées durant la journée du dimanche. Parmi lesquelles, les trois (3) principaux responsables du mouvement de protestation contre la loi des finances 2018 et la mauvaise gouvernance. Il s’agit de Moussa Tchangari (AEC), Ali Idrissa Nani (CROISADE) et Nouhou Arzika (MPCR). Ils sont poursuivis sous le chef d’inculpation de « participation à une manifestation interdite et destruction des biens ».

Les personnes interpellées durant la manifestation se trouvaient encore, au moment du point de presse, dans les locaux de la PJ où ils continuent d’être entendus en présence de leurs avocats, et après avoir déjà passé leur première nuit. Selon un des collaborateurs du secrétaire général d’AEC qui s’est rendu avec plusieurs autres collègues au niveau de la PJ, il leur a été notifié que « les visites ne sont pas encore autorisées pour le moment ».

Par ailleurs, dans son point de presse, le cadre de concertation des OSC a aussi « condamné avec la dernière énergie, la fermeture des programmes du groupe de presse indépendant LABARI en violation flagrante des textes de la République et a exigé sa réouverture immédiate ». Enfin, les responsables du collectif ont appelé une fois de plus, « l'ensemble des citoyens a observé le mot d’ordre de pays mort le 2 avril prochain, date anniversaire de l'an 2 de l'accession du président Issoufou au pouvoir ».

Le mouvement de protestation va donc se poursuivre malgré l’interpellation de ses principaux leaders. En attendant la suite que donneront le parquet et éventuellement la justice aux dossiers des personnes interpellées, les autorités avaient déjà prévenu que la loi sera appliquée dans toute sa rigueur à l’encontre des contrevenants. Si la culpabilité des mis en cause est établie, ils encourent et solidairement pour les organisateurs, plusieurs sanctions prévues par la loi n° 2004-45 du 8 juin 2004 régissant les manifestations sur la voie publique notamment en ses articles 8, 10 et 14 (voir le contenu intégrale de la dite loi sur le lien suivant : https://www.actuniger.com/societe/13947-bon-a-savoir-les-dispositions-de-la-loi-2004-45-regissant-les-manifestations-sur-la-voie-publique.html).

A.Y.B

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