« Les autorités nigériennes doivent immédiatement libérer les activistes de la société civile et de l’opposition politique, arrêtés hier au cours d’une manifestation publique », réclame Amnesty International, dans un communiqué rendu public hier.
Pour cette organisation de défense des droits humains, c’est en tenant à exercer leur droit garanti par la Constitution que des manifestants ont bravé l’interdiction de la marche pacifique destinée à protester contre une Loi de finances, votée l’année dernière, qui prévoit de nouvelles taxes sur l’habitation, l’électricité, etc.
Pour Amnesty, « la vague d’arrestations d’activistes et la réponse manifestement brutale des forces de sécurité bafouent non seulement le droit des manifestants à la liberté de réunion pacifique, mais risquent d'embraser une situation déjà tendue au Niger », a laissé entendre Gaetan Mootoo, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International. Il ajoute, en outre, que « toutes les personnes arrêtées seulement en rapport avec l’exercice de leur droit à la liberté de réunion pacifique doivent être immédiatement libérées ».... suite de l'article sur Autre presse