(Niamey et les 2 jours) - Les travailleurs de la Société des mines du Liptako (SML) secoués par un différend entre les actionnaires. Ce qui ralentit les activités de la structure. Conséquence, les travailleurs et sous-traitants sont restés sans salaire ces deux derniers mois.
Ils informent en outre que moins d’une trentaine des employés sont actuellement retenus pour le service minimum sur les 800 travailleurs directs et indirects que compte la société.
Une situation inconfortable qui justifie leur sortie médiatique pour appeler les autorités à trouver une solution rapide au problème. « Nous travailleurs de la SML demandons à notre direction générale sous la responsabilité de laquelle nous avions travaillé de nous mettre dans nos droits en payant nos arriérés de salaire et exigeons du ministre des mines le déblocage de la vente d’or afin que les activités reprennent dans les meilleurs délais.», mentionne la note rendue publique dans laquelle on appelle aussi le président de la République à sauver « la société et les emplois des Nigériens».
A l’origine du problème, un contentieux opposant les deux actionnaires de la SML ; l’actionnaire minoritaire (SOPAMIN représentant l’Etat) accusant celui majoritaire (SEMAFO) d’investir peu pour l’avancement des activités. Le différend a conduit l’Etat (le ministre des mines) à bloquer la vente d’or de la SML.
Pour information, la Société des mines du Liptako est créée en 1999 et le siège social est basé à Niamey. Elle est la filiale du Canadien SEMAFO.
La SML exploite de façon industrielle la mine d’or de Samira Hill (Tillabéri) et sa production est estimée à 1 320 kilogrammes d’or en 2011. La société est détenue à 80% par SEMAFO et 20% par la Société du patrimoine des mines du Niger (SOPAMIN).