Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Diplomatie
Article





  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Diplomatie

Ouverture de la Session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO à Lomé au Togo
Publié le lundi 16 avril 2018   |  Présidence


Ouverture
© aNiamey.com par Edem GADEGBEKU & Parfait TCHAKOU
Ouverture d`une session extraordinaire de la CEDEAO vouée à la crise en Guinée-Bissau
Lomé, le 14 avril 2018. Hôtel 02 Février. Présidence tournante de la CEDEAO par Faure Gnassingbé. Ouverture d`une session extraordinaire de la CEDEAO consacrée à la crise en Guinée-Bissau, en présence d`une dizaine de Chefs d`Etat de la sous-région.


 Vos outils




Maintenir le fil du dialogue pour une issue de la crise politique en Guinée Bissau La session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est tenue samedi, 14 avril 2018 à l’hôtel 2 février de Lomé sous la présidence du Président togolais S.E Faure Gnassingbé, président en exercice de la CEDEAO. Cette rencontre à laquelle le Président de la République, Chef de l’État S.E Issoufou Mahamadou a participé, constitue l’instance suprême des décisions de l’Institution communautaire. Elle est convoquée à l’initiative du président en exercice de la Conférence S.E Faure Gnassingbé qui avait dépêché une mission d’évaluation de la situation politique en Guinée Bissau. C’est dire que cette session extraordinaire vise d’une part à faire un examen approfondi de la crise politique qui prévaut dans ce pays membre de l’organisation communautaire depuis 2015 et d’autre part prendre les décisions à même de faciliter un retour rapide de la paix en Guinée Bissau. Les Chefs d’État ont aussi fait le point du déroulement et des résultats de l’élection présidentielle en Sierra Leone avant d’adopter après le huit clos un communiqué final. C’est d’ailleurs ce qui explique la présence de la quasi-totalité des Chefs d’État à ce grand rendez-vous régional dans la capitale togolaise. Ainsi, cette rencontre a aussi enregistré la présence du président de la Commission de la CEDEAO M. Jean-Claude Kassi Drou qui a été nommé le 16 décembre 2017 lors de la 52eme session de la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement, ; président de la République de Guinée Pr. Alpha Conde, médiateur de la CEDEAO pour la Guinée Bissau, ainsi que le représentant spécial du Secrétaire General des Nations Unies pour la Guinée Bissau M. Modibo Ibrahim Touré, par ailleurs Chef du Bureau Intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix dans ce pays. En effet, la Guinée Bissau vit une crise politique et institutionnelle sans précédent au regard des positions figées des protagonistes dont le dialogue est indispensable pour la résolution de la crise actuelle. En procédant à l’ouverture de cette rencontre historique pour la Guinée Bissau, le Président en exercice de la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement a rassuré le peuple Bissau-guinéens qu’il peut effectivement compter sur l’attention l’ensemble des Chefs d’État de l’organisation communautaire afin qu’une solution concertée soit trouvée pour aider ce pays à renforcer ses institutions et donner à l’État les moyens de fonctionner efficacement et dans le respect des lois. C’est justement dans cette optique que la mission de la CEDEAO va continuer de contribuer à la promotion de la stabilité en Guinée Bissau, a martelé S.E Faure Gnassingbé. Cet effort de dialogue doit être poursuivi eu égard au statu quo observé depuis le mois de janvier et avec la perspective des élections attendues en 2018 et 2019. Pendant les jours et les semaines à venir, la Guinée Bissau bénéficiera davantage d’un appui politique sous le regard avisé du médiateur de la CEDEAO ainsi que d’autres acteurs dont le concours va permettre à une issue heureuse de l’imbroglio politique dans lequel végète ce pays qui n’aspire qu’à la paix pour son développement économique et social, gage de la stabilité au sein de l’institution communautaire. ‘’ L’histoire de nos sociétés nous renseigne que la culture de la paix n’a que des avantages. Elle seule permet aux hommes de grandir et de prospérer, et aux communautés de s’établir durablement et de rayonner’’, a rappelé le président en exercice de la CEDEAO avant de préciser que par le dialogue et la négociation entre les personnes, les groupes et les États nous tiendrons éloignés la violence et le radicalisme. En outre, cette session extraordinaire a levé le voile quant à l’engagement et la détermination des Chefs d’État de la CEDEAO à réussir le pari de la paix, condition préalable pour s’attaquer aux défis du développement. Il ne peut pas en être autrement quand on sait que l’instabilité politique a été l’un des facteurs sous-jacents du retard accusé par les pays de la CEDEAO dans la marche irréversible vers l’intégration régionale et le développement économique et social des États respectifs. Par ailleurs, le président en exercice de la Conférence des Chefs d’État s’est dit préoccupé de la menace de l’insécurité alimentaire dans laquelle se trouve malheureusement sept (7) millions de personnes à en croire le Comité Inter-États de lutte Contre la Sécheresse dans le Sahel. S.E Faure Gnassingbé a proposé aux Chefs d’État et de gouvernement une décision allant dans le sens d’une contribution au financement de la Force Conjointe G 5Sahel afin de permettre aux pays engagés de poursuivre l’œuvre de sécurisation de cet espace en proie à une guerre non conventionnelle. Il devait ensuite faciliter le Président du Liberia S.E George Weah, présent à cette rencontre pour sa brillante élection avant de se réjouir du déroulement du processus électoral en Serra Lionne qui a abouti à la victoire de son excellence M. Julius Maada Bio. Auparavant, le président de la Commission de la CEDEAO M. Jean-Claude Kassi Drou a relevé que la situation politique en Guinée Bissa, objet de la présente session extraordinaire des Chefs d’État et de gouvernement de l’organisation communautaire reste préoccupante non seulement pour les citoyens de ce pays mais pour toute la communauté régionale. C’est pourquoi, il a plaidé pour l’aboutissement a une issue heureuse de la crise. Pour sa part, le Représentant Spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Guinée Bissau M. Modibo Ibrahim Touré a rappelé que le 28 février 2018, le conseil de sécurité des Nations Unies a adopté la résolution 2404 dans laquelle il a été notifié que les accords de Conakry constituent le cadre principal pour un règlement pacifique de la crise politique et institutionnelle en Guinée Bissau. Dans le même d’ordre d’idée, le conseil de sécurité a salué les efforts consentis par la CEDEAO pour aider à préserver la paix ; la sécurité et le développement en Guinée Bissau. C’est dire que la tenue de cette session extraordinaire intervient à un moment opportun dans la mesure où le peuple de la Guinée Bissau attend impatiemment des délibérations à même de contribuer à sortir l’épine dans les pieds des citoyens Bissau-guinéens. M. Modibo Ibrahim Touré a précisé aussi que les Nations Unies saluent et encouragent les rapprochements opérés entre le Parti Africain pour l’Indépendance de la Guinée Bissau et du Cap Vert (PAIGC) et le Parti de la Rénovation Sociale (PRS) et formulent le vif espoir que les décisions issues de ce sommet rendent effectives une sortie de crise définitive en Guinée Bissau.
 Commentaires