Durant un point de presse, lundi dernier, le ministre nigérien de la Santé, Idi Illiassou Maïnassara, a informé de la présence de plusieurs cas d’épidémie au centre et à l’est du pays. Les régions de Maradi et de Tahoua connaissent des cas dépassant le seuil de l’alerte (3 cas /100 000 habitants) et des cas sporadiques sont constatés çà et là.
Aucun bilan n’a été présenté sur la situation, mais le gouvernement informe que des cas sporadiques continuent d’être enregistrés dans d’autres zones du pays, sans pour autant atteindre pour l’heure, le seuil de l’alerte.
En guise de riposte, l’exécutif rassure tout d’abord de la disponibilité de stocks à même de prendre en charge plus de 4000 malades. Mais, il insiste sur les dispositions prises pour protéger les populations, à savoir la prise en charge gratuite en cas de maladie, l’organisation des campagnes de vaccination dans les aires de santé où l’alerte est signalée, le renforcement de la surveillance dans tous les centres de santé, etc.
A l’endroit des populations, le gouvernement conseille de se rendre dans les centres de santé de proximité si des signes comme les maux de tête, la fièvre, les vomissements, etc. se présentent.
La méningite fait rage, chaque année, au Niger. Le pays fait partie de la zone « ceinture de la méningite » qui traverse le Sénégal jusqu’à l’Ethiopie.