Dans certaines zones d’Afrique subsaharienne, près d’un quart des réserves des banques de sang sont contaminées par des parasites à l’origine du paludisme, révèle une étude publiée lundi à l’occasion de l’ouverture à Dakar de l’Initiative multilatérale sur le paludisme.
Pour parvenir à ce résultat, le docteur britannique Selali Fiamanya et ses pairs du Réseau mondial de surveillance de la résistance aux antipaludiques (WWARN) ont compilé les données de 26 études existantes, portant sur un total de 22 508 donneurs de sang.
Parmi eux, très exactement 23,46 % présentaient des traces des parasites provoquant le déclenchement du paludisme. Une prévalence très importante, qui représente autant de possibilités d’infections à l’occasion des transfusions sanguines et témoigne de la nécessité d’administrer aux patients des médicaments antipaludiques préventifs.... suite de l'article sur Jeune Afrique