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Adall Rhoubeid : Cet opportuniste qui appelle au coup d’Etat
Publié le vendredi 20 avril 2018   |  Tamtam Info


Adal
© Autre presse par DR
Adal Rhoubeid


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Il y a au Niger, des individus trop pressés, trop ambitieux, trop arrogants et en plus trop mégalomanes, qui confondent leur rêve à la réalité. Ces individus sans repères, s’adonnent généralement à la politique, par ce qu’ils croient que c’est là-bas que tout est permis.
Dans cette catégorie, il y a un jeune nommé Dr Rhoubeid.


Or, la politique, on le sait, est cette fonction noble qui consiste à se mettre au service de sa société. Et parce que justement, elle vise à servir et non se servir, le métier de la politique exige des qualités humaines exceptionnelles qui naturellement ne sont pas données à n’importe qui.

Ainsi, des individus comme notre fameux Dr Rhoubeid, y entrent presque par effraction. Incapables de comprendre que le métier exige de l’endurance, de la hauteur et de la constance, ces individus mus seulement par leur ambition démesurée de se servir pour mieux se réaliser, se lancent en politique sans s’y préparer conséquemment.

Parlant justement de Dr Rhoubaid, on sait juste qu’il a obtenu son bac en 1997. Ce qui lui a permis de s’inscrire à la Faculté des Sciences de la Santé de l’Université Abdou Moumouni Dioffo de Niamey, fac qu’il quitta à sa 4è année. Depuis lors, peu se souviennent de ce qu’il est devenu, ni où il a obtenu son doctorat et encore moins là où il a exercé ce noble métier de médecin.

Ce qui est en revanche vrai, les Nigériens le découvrent à la veille des élections de 2016 période où il a fondé son parti MDR Tarna ; ce parti bien connu des Nigériens par ses couleurs et l’accoutrement très artistique de son jeune leader avec sa fausse verbe révolutionnaire.

Les Nigériens le connaissent surtout lorsqu’il a été impliqué dans un attentat terroriste à Ouagadougou( jusqu’ aujourd’hui, les spécialistes des questions sécuritaires s’interrogent sur son rôle et sa présence à l’hôtel au moment des faits)et plus tard à travers la voix grave du Président de la CENI lorsqu’il diffusait les résultats de l’élection présidentielle 1er tour, résultats aux termes desquels il obtient 19549 voix soit 0,39% contre 1 587 906 voix soit 48,41% pour le Président Issoufou.

Fort de sa désillusion électorale, il rejoignit le Président Issoufou au second tour, feignant de cette manière de répondre à l’appel au rassemblement de toutes les forces socio-politiques du Niger cher au Président de la République. Mais en vérité, son ralliement n’était ni sincère ni honnête.

Il n’est donc pas dicté par cette volonté faussement exprimée de se mettre au service de son pays ; il était plutôt guidé par ce désir de se positionner en vue de capter un dividende institutionnel. Dans l’esprit de son ralliement, le jeune « médecin » visait un poste ministériel ou tout au moins le Directeur de Cabinet Adjoint du premier ministre.

N’ayant pas obtenu le poste de sa convoitise, il se retira de la mouvance présidentielle juste six mois après son ralliement ; il fonda alors avec d’autres aventuriers de son genre un nouveau front de l’opposition.

Aujourd’hui, dépassé par l’âpreté du combat politique, il tombe dans le ridicule d’une phraséologie révolutionnaire, vile et impertinent, jusqu’à appeler à un coup d’Etat contre son pays. C’est juste triste que la politique puisse être animée accidentellement par ce genre d’esprits.

Dr prend ton mal en patience. Au Niger, le pouvoir ne s’acquiert désormais que par la voie des urnes.

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