La journée nationale de la Concorde vient nous rappeler qu'il y a 23 ans les Nigeriens ont eu le courage de mener un dialogue franc et sincère au sujet d'un grave conflit qui menaçait l'intégrité de notre territoire, l'unité de notre nation et l'avenir de notre pays.
Je salue la démarche qui a mis l'intérêt de la nation au dessus de toute autre considération et qui leur a permis de trouver ensemble les solutions à cette question critique.
Je voudrais toutefois souligner que la Concorde n'est pas qu'un événement du passé ou une simple célébration factuelle. Il s'agit d'un bien commun, du socle de la stabilité du Niger, qu'il nous appartient de préserver au quotidien dans nos paroles, dans nos actions et dans notre volonté à privilégier l'écoute et la retenue à chaque fois que les circonstances et l'intérêt supérieur de la nation requièrent.
Ce précieux héritage nous commande également de renforcer nos acquis démocratiques en garantissant les droits et libertés inscrits dans notre Constitution et en s'assurant que tous les Nigériens, femmes, hommes, jeunes, soient inclus dans les dialogues nationaux.
Restons engagés à faire vivre l'esprit de la Concorde pour un Niger uni, juste, sûr et prospère.