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Rencontre entre les partenaires de l’école et les autorités autour de la Situation scolaire et universitaire à Maradi
Publié le vendredi 27 avril 2018   |  Agence Nigerienne de Presse


Crise
© Autre presse par DR
Crise dans le secteur de l’éducation au Niger : Échauffourées entre élèves, étudiants et éléments des forces de l’ordre
Mercredi 4 octobre 2017. C’est aux environs de 11 heures locales que les élèves et étudiants des Instituts et Ecoles de formation Professionnelle et Technique du Niger (UIEPTN) ont investi les locaux du Ministère en charge des Enseignements Supérieurs.


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Maradi, - Depuis déjà quelques semaines, l’école nigérienne, notamment au niveau du secondaire et du supérieure, traverse une période dure caractérisée par un mot d’ordre de grève qui perturbe le bon déroulement des cours. A l’instar de Niamey, l’université Dan DickoDankoulodo de Maradi et plusieurs établissements du secondaire connaissent en ce moment une certaine paralysie qui risque de compromettre l’année

C’est justement pour trouver une solution pérenne pour la poursuite et le parachèvement de l’année en cours que le Gouverneur de la Région de Maradi, M. Zakari Oumarou a convoqué tous les partenaires de l’école en vue de trouver une solution à ce problème qui n’a que trop duré.
Après les mots introductifs du Gouverneur de la Région, qui a décliné l’objet de la rencontre, il a sommairement présenté la situation qui prévaut à Maradi.

La parole fut donnée au Directeur Régional de l’Enseignement Secondaire (DRES), M. Illo Bija et au Recteur de l’Université de Maradi, M. Moussa Zakari Ousmane afin que chacun d’eux donne la situation de son secteur. Il ressort de l’exposé du DRES que cette année est exceptionnelle et la situation qui prévaut dans les collèges et lycées de Maradi n’est que la suite logique des évènements survenus à Niamey. Sur toute l’étendue de la région, Maradi est plus touché que les autres départements par ce mouvement de grève. Selon le Directeur Régional de l’Enseignement Secondaire les élèves se rendent toujours à l’école mais c’est un groupuscule d’élèves qui déloge les autres.

Au niveau de l’Université Dan DickoDankoulodo, le Recteur M. Moussa Zakari Ousmane a rappelé qu’actuellement l’université compte plusieurs années académiques inachevées. « Cela est dû aux différents mouvements de grèves des enseignants chercheurs, le personnels administratif et technique et les étudiants » a-t-il reconnu. Il a toutefois reconnu que ces deux dernières années, l’Etat a consenti des efforts considérables afin d’aplanir les problèmes qui se posent.

En en fin, il a indiqué que ce n‘est pas que les étudiants ne veulent pas aller aux cours, mais il y règne sur le campus, un climat de terreur entretenu par la CASO. ‘’C’est cette peur qui amène les étudiants à déserter les facultés’’ a-t-il dit. Toutefois, il a indiqué avoir pris des mesures tendant à sécuriser les étudiants qui désirent reprendre les cours dans les facultés. En effet, le recteur de l’université de Maradi a annoncé avoir pris la décision de déployer les forces de sécurité sur le campus, afin de garantir la bonne marche des cours dans différentes facultés.

Les participants à cette rencontre, secteur par secteur, ont pris la parole, qui pour donner des pistes de solutions, qui pour faire des propositions. A l’issue de ces débats, une déclaration dite « Appel des Partenaires de l’Ecole de la Région de Maradi » a été rendue publique.

Ainsi à l’endroit des étudiants et scolaires, les partenaires de l’école leur demande de mettre fin à toute de violence en milieu scolaire et universitaire ; de reprendre sans délai le chemin de l’école en vue de sauver l’année académique finissante ; d’avoir le souci des biens publics en évitant de les dégrader lors de manifestations et d’exclure de leur rang, tous les étudiants qui ne sont pas régulièrement inscrits à l’université.

Aux parents d’élèves de prendre leur responsabilité en veillant aux comportements de leurs enfants. Au enseignants de respecter l’éthique et la déontologie qui régissent leur fonction et d’être présents sur leurs lieux de travail selon leurs tableaux de service malgré le mot d’ordre de suspension de cours lancé par le CD et l’USN.

A l’Etat, les partenaires de l’école demande le respect de tous les engagements pris vis-à-vis des partenaires de l’école en général et des scolaires et enseignants en particulier ; d’assainir la situation dans les établissements scolaires et universitaires en interdisant toutes les organisations illégales et violentes connues ; Garantir la sécurité des étudiants, élèves et enseignants dans différents établissements sur toute l’étendue du territoire national.

AT/AIO/ANP/ Avril 2018

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