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Réactions après la création de l’ARDR: Silence de cimetière des représentants de Lumana au gouvernent d’union nationale
Publié le jeudi 10 octobre 2013   |  tamtam.info


Cérémonie
© AFP par Boureima hama
Cérémonie de signature du pacte politique de l’Alliance pour la Réconciliation, la Démocratie et la République (ARDR)
Samedi 05 octobre 2013. le Président du parti Mahamane Ousmane s`adresse à ses compatriotes


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La création de l’Alliance pour la République, la Démocratie et la Réconciliation (ARDR) a été l’occasion pour les dissidents de certains partis politiques qui composent cette nouvelle opposition de réitérer « leur appartenance au gouvernement d’union nationale » et de réaffirmer leur soutien aux « actions du président de la République ». Deux des trois partis considérés comme les piliers de l’ARDR ont rendu publique une déclaration. Seuls les représentants de Lumana dans le gouvernement d’union national ont manqué à l’appel.

C’est ainsi que, dès la veille de la déclaration de naissance de l’ARDR, les représentants du MNSD-Nassara au deuxième gouvernement Rafini ont donné le ton. En effet, une dizaine de députés nationaux au titre du parti MNSD, de ministres au sein de la nouvelle équipe gouvernementale et autres élus, militants et sympathisants du parti ont rendu publique une déclaration dans laquelle ils ont « réaffirmé leur appartenance au gouvernement d’union nationale conformément à la décision du 25 juin 20113 ». Tout en soutenant « sans ambages les actions du président de la République et de son gouvernement » pour « consolider l’unité, la cohésion, la stabilité et le devenir du Niger », ils se sont engagés « à combattre sans relâche, et avec l’engagement et la rigueur nécessaire requise en pareille circonstance, toute dérive, tout acte de nature à porter un discrédit et un préjudice à la grandeur, au prestige et à l’unité du MNSD ».

Dans la soirée du samedi 5 octobre, soit quelques heures seulement après la déclaration de naissance de l’ARDR, c’est le CDS aile Abou Labo qui a rendu publique à son tour, une déclaration. Cette portion du parti de l’ex-président de la République, a dit avoir appris « par voie de presse avec la plus grande stupéfaction et indignation que le CDS-Rahama », leur parti, « vient d’être embarqué par voie de piraterie politique dans une nouvelle alliance dénommée ARDR ». Ils ont à cet effet rappelé que « le CDS-Rahama dans sa situation actuelle, n’a d’autre direction que le bureau politique national issu du congrès de Maradi en 2007, comme l’a réaffirmé la cour d’Etat dans son arrêt de juin 2013 qui annuel le congrès illégale de Zinder ». Ils ont ainsi rappelé au ministre des partis politiques qu’il lui a été remis l’arrêt de la cour d’Etat consacrant l’annulation du congrès de Zinder et qu’en conséquence, toute réunion ou décision prise par ce bureau est nulle et de nul effet ».

Cependant, un seul parti politique engagé par son secrétaire général et son vice-président dans le gouvernement de large ouverture n’est pas sorti de son silence pour soutenir le Guri ou réaffirmer publiquement leur désaccord avec l’ARDR dans laquelle, une partie de leur formation politique a été engagée à travers son président. Qu’est ce qui motive ce silence, étant donné que leur réaction peut d’une manière ou d’une autre conforter le Guri système dans son œuvre de « rassembler » les nigériens? La question reste posée.

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