Les travailleurs nigériens regroupés au sein des centrales syndicales, célèbrent ce mardi, 1er Mai, sur toute l’étendue du territoire, la Fête du Travail à l’instar de la communauté internationale.
Cette fête est la résultante du mouvement historique et tragique des évènements de Chicago aux Etats Unis, il y a de cela 132 ans. Elle perpétue la mémoire des illustres pionniers de la lutte syndicale, mais aussi celle des vaillants disparus qui ont contribué à l’amélioration des conditions de vie des travailleurs.
A Niamey, comme c’est aussi le cas dans les différents chefs-lieux des Régions du Niger, la tradition est d’organiser des défilés à travers la ville par les centrales syndicales reconnues avec toutes leurs affiliations.
Trois sites sont retenus dans la capitale pour le défilé des centrales syndicales, le premier au niveau de la Place Toumo, le second sur la Place de la Concertation à la devanture de l’Assemblée Nationale, et le troisième qui débouche au niveau du Stade Général Seyni Kountché.
Les travailleurs, issus de toutes les couches socioprofessionnelles du pays, ont pour l’occasion, exposé et brandi les symboles de leurs domaines d’activités à travers les grandes voies de la capitale devant les officiels dont des membres de Gouvernement, des élus nationaux et des responsables des centrales syndicales.
Mais cette journée est aussi une occasion pour les travailleurs, de se prononcer sur la situation socioéconomique et politique qui prévaut au plan national et international.
Un cahier dit ‘’de doléances communes’’ à toutes les centrales syndicales sera officiellement remis cet après-midi au Gouvernement à travers le Ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, lors d’une cérémonie à l’Académie des Arts Martiaux.
Les doléances, selon des sources proches de plusieurs centrales syndicales, ont pour noms, l’application intégrale des Protocoles d’Accord ITN/Gouvernement des 7 février 2012, 02 novembre 2012 et 16 avril 2015, l’application du Statut des auxiliaires de la Fonction Publique et la poursuite de la construction des logements sociaux par l’Etat.
SML/AMC/ANP/MAI 2018