Les étudiants n’ont pas voulu entamer les négociations initialement prévues lundi avec le gouvernement sans le respect de plusieurs conditions préalables. Mardi, le gouvernement se dit prêt à faire des concessions. Ce mercredi, la situation pourrait donc se débloquer avec, enfin, un début de dialogue.
A l’origine de la crise : l’agression d’un enseignant le 7 février par un étudiant. L’exclusion de cinq étudiants avait mis fin à un mois de grève de la part des professeurs. Mais la riposte estudiantine s’est rapidement organisée : les jeunes ont entamé une grève et le campus de Niamey est fermé depuis une violente manifestation le 18 avril. Plusieurs étudiants auraient été blessés, d’autres emprisonnés.
Alors, avant se s’assoir à la table des négociations, les étudiants ont des revendications. Et n’entendent pas reculer sur ces points, comme l’explique Sita Diabiri, secrétaire général de l’Union des étudiants à l’université de Niamey (USN) : « On ne peut pas négocier pendant que nos camarades sont à l’hôpital, en prison, dans la rue.... suite de l'article sur Jeune Afrique