Le Chef du gouvernement d’Union Nationale de Libye, Fayez al-Sarraj (photo), estime à 67 milliards de dollars les capitaux prêtés par Kadhafi à plusieurs pays africains et arabes, dont une large part à l’Afrique du Sud, la Tanzanie, la Zambie, la Côte d’Ivoire, le Niger et l’Ouganda.
L’intention a été réafirmée ce 2 mai au micro de RFI par le ministre libyen des Affaires étrangères Mohamed Taher Siala, qui évoque de possibles arrangements : « C’est de l’argent public. Le remboursement peut être échelonné, les intérêts revus.» a-t-il concédé.
Selon les autorités libyennes, des procédures seraient déjà engagées sur la base de documents bancaires libyens, pour recouvrer les sommes dues.
Il est toutefois peu probable que de tels processus puissent aboutir avant longtemps. D’une part, le pouvoir libyen actuel jouit d’une légitimité très limitée, et d’autre part, la plupart des administrations africaines qui ont contracté ces prêts ne sont plus aux affaires, pour la plupart d’entre elles.