Le Niger compte entamer des nouvelles négociations d’ici à la fin 2013, les contrats avec le groupe français AREVA sur l’exploitation des gisements d’uranium dans le pays depuis plusieurs décennies.
Cela fait près d’un demi-siècle qu’AREVA exploite l’uranium nigérien, une exploitation qui selon les observateurs ne profite pas assez au pays. Il va donc s’agir de faire profiter, à travers la révision des conventions, la population des retombées de cette exploitation.
En clair, les autorités entendent renégocier ces contrats décennaux jugés déséquilibrés. Les points de la renégociation concerneraient les activités de deux coentreprises entre le groupe français et l’Etat nigérien, Somaïr et Cominak.
Le gouvernement veut rééquilibrer les avoirs entre le groupe français et le Niger. Le pays veut saisir l’occasion de la fin cette année du contrat renouvelable de 10 ans pour augmenter les recettes fiscales et obtenir d’AREVA des engagements clairs d’investissements dans les infrastructures.
Les négociations qui débutent cet octobre devraient aborder aussi le prix du kilogramme, les exonérations dont ont bénéficiées jusqu’alors les deux sociétés exploitantes dans plusieurs domaines, synonyme de manque à gagner important pour le trésor nigérien.