Il y a un an, jour pour jour, Emmanuel Macron était élu à la présidence de la République française. A son arrivée à l’Elysée, le chef des armées n’a pas souhaité trancher immédiatement sur l’avenir de la force Barkhane déployée dans le Sahel et le Sahara. Alors que le président français appelle à l’accélération de la mise en place de la force conjointe du G5 Sahel, qui devait être pleinement opérationnelle au printemps, on assiste à une multiplication d’actes de terrorismes violents. La France ne cesse de répéter qu’elle est là pour soutenir les forces régionales, mais que Barkhane « ne restera pas éternellement » au Mali.
La base française de Gao fut la première visite à l’étranger du président Emmanuel Macron. En arrivant au pouvoir en mai 2017, il hérite d’un dispositif militaire lancé par son prédécesseur, François Hollande, dans la foulée de l’opération Serval, quatre ans plus tôt. Face à une situation sécuritaire qui se dégrade, Paris choisit ne pas envoyer de troupes françaises supplémentaires en Afrique, mais décide d’accélérer la montée en puissance d’une alliance militaire régionale, le G5 sahel, dans les cartons depuis 2014.... suite de l'article sur RFI