L’assèchement du fleuve Niger pourrait atteindre son seuil critique de 1985, selon le ministre de l’Hydraulique #aNiamey

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L’assèchement du fleuve Niger pourrait atteindre son seuil critique de 1985, selon le ministre de l’Hydraulique

Publié le vendredi 11 mai 2018 | Niamey et les 2 jours

© Autre presse par DR
Kouroussa: le fleuve Niger en danger à cause de l’ensablement et des activités humaines

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Le niveau d’eau du fleuve Niger est au plus bas. L’alerte a été lancée par plusieurs acteurs de la société civile. Au premier rang desquels, le Réseau des chambres d’agriculture du Niger (RECA).

Lors de sa visite de travail ce 10 mai à la direction nationale de l’hydrologie, le ministre de l'Hydraulique et de l'Assainissement, le Pr. Issoufou Katambé, a pris la mesure de la menace qui plane sur les populations des régions dont la survie quotidienne et l'activité économique dépendent de ce cours d'eau. « La situation est inquiétante parce qu'à l’allure où va le fleuve, nous risquons de nous retrouver dans une situation identique à celle de 1985.», a-t-il affirmé. Période au cours de laquelle le fleuve Niger avait atteint son seuil critique.

Véritable source de vie pour une grande partie des populations de la région du Sahel (Mali, Burkina et Niger), des mesures sont en train d’être prises afin d'atténuer ce début d'étiage inquiétant. « Compte tenu des informations qui nous ont été communiquées par la Direction de l’hydrologie, nous sommes en train de prendre toutes les dispositions nécessaires. C’est ainsi que très bientôt, nous allons passer au désensablement du fleuve, ce qui est extrêmement important. Nous allons également passer en revue les berges. Ensuite, nous allons peut-être voir avec nos voisins du Mali, comment faire pour qu’il y ait des ouvertures grâce à leurs barrages, afin de permettre que l’eau vienne chez nous.», a expliqué le membre du gouvernement.

Avec une longueur totale d'environ 4 100 km, le Niger est le troisième plus long fleuve d'Afrique. Son assèchement est la conséquence notamment du changement climatique et la pression démographique à l’origine de la destruction de sa flore.

SG

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