(Niamey et les 2 jours) - La deuxième décade du mois de mai 2018 est marquée par des précipitations faibles et modérées dans plusieurs localités du pays. Ces légères pluies ont permis le démarrage des semis partiels du mil au niveau des régions de Dosso, Maradi, Tahoua, Tillabéri et Zinder.
Au stade actuel, le développement végétatif du mil reste largement dominé par la levée, indique le Réseau national des chambres d'agriculture du Niger (RECA).
Mais, le constat fait est que le taux de mil actuellement en terre est de loin inférieur à ce qui a été enregistré l’année dernière à la même période.
Selon des chiffres de la Chambre d’agriculture, au total 1 260 villages agricoles ont effectué des semis partiels de mil soit 10 % contre 18 %, l’année passée.
Plus précisément, sur les 12 384 villages que compte le Niger, seulement 1 260 ont déjà commencé à semer. Contre un peu plus à la deuxième décade du mois de mai 2017.
Une baisse qui est due selon certains spécialistes, à la rareté des précipitations qui ont été pour l’instant, seulement enregistrées dans certaines localités des régions du pays.