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(Niamey et les 2 jours) - La loi interdisant à la fois la production, l’importation, la commercialisation, l’utilisation et le stockage des sachets et des emballages plastiques souples à basse densité, adoptée en 2014, a décidément bien du mal à rentrer dans les mœurs. Quatre années après son entrée en vigueur, ces produits prohibés se retrouvent encore sur le marché au grand dam des autorités.
Mais pour les commerçants pour qui cette interdiction constitue un réel manque à gagner pour leurs activités, l'analyse est tout autre. Car, ces derniers n'imaginent pas pouvoir pleinement exercer leurs activités sans ces emballages plastiques. Pour que cette interdiction s'applique pleinement, les autorités doivent trouver une solution de rechange, estiment certains commerçants interrogés sur le marché.
Dans la région d’Agadez, les autorités locales disent avoir déjà commencé la lutte contre ces emballages afin de respecter cette interdiction. « Nous procédons au contrôle des véhicules. Ces plastiques dont la plupart sont produits à l’extérieur du pays, traversent nos frontières et font le tour du pays. Grâce à ces contrôles, nous pouvons déceler des stocks ou des quantités en transit ou destinés aux pays voisins.», affirme Issako Labo, directeur régional de l’environnement et de la salubrité urbaine d’Agadez. Mais ces différents contrôles sont loin de décourager les usagers, puisque les marchés et les rues de la ville croulent sous le poids de ces emballages.