Après la mise en ligne de notre article sur la fermeture d’Ecobank, nous avons reçu la version des faits d’un haut responsable de la Direction Générale des Impôts. De prime abord, il réfute les termes « un agent zélé …. pour simplement nuire à Ecobank, porter préjudice à sa réputation et effrayer la clientèle ».
Pour lui, la DGI est une institution respectable, qui n’agit pas à son bon vouloir, mais cherche par tous les moyens légaux de faire rentrer
l’Etat dans ses droits et tous ses droits. Aussi la fermeture d’une officine est l’un des derniers recours de la DGI, lorsque les autres panoplies juridiques n’ont pas été respectées et à temps.
Il affirme que d’après les informations qui lui sont parvenues, il semblerait que le Directeur Général d’Ecobank Niger aurait insulté les agents de la DGI dans l’exercice de leur fonction.
Il affirme qu’en pareilles circonstances, la loi doit être appliquée dans toute sa rigueur et le directeur général de la dite banque devrait être mis aux arrêts.
Quant à la fermeture de l’établissement, il souligne qu’il aurait mieux fallu adresser un avis à tiers détenteur aux autres banques ou à
la BCEAO afin de recouvrer le montant en toute discrétion, ce qui éviterait une utilisation tendancieuse de nobles actions de
recouvrement des agents des impôts et la fin d’intoxication nuisibles à l’économie.
Depuis hier, la fermeture a été levée, car la banque s’est acquittée de l’impôt dû.
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