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Circulation dans la zone de Katako : Vers l’occupation anarchique des voies déjà

Publié le jeudi 7 juin 2018  |  Le Sahel
Agadez
© Le Sahel par DR
Agadez :La sécurité comme gage de développement, Vaste opération de réhabilitation des routes
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La réalisation des infrastructures est au cœur du programme des autorités de notre pays afin de rendre la ville attractive. Dans ce sens, des efforts considérables ont été consentis dans la construction des infrastructures routières, dont les trois (3) échangeurs, les Boulevards, Tanimoune, Goudel-Tondibiah-Askia Mohamed, etc. Mais on constate que ces infrastructures sont exposées à des pratiques qui ne peuvent laisser indifférent.

Ces infrastructures qui sont réalisées ici et là, ont rendu entre autres la circulation fluide, contribué à faciliter le trafic intra-urbain, et redoré le visage de la
capitale. Mais le constat au niveau de ces grandes infrastructures récemment réalisées est déplorable. Elles sont mal exploitées. Les comportements des usagers, témoignent à suffisance du non respect de l'ordre et même d'un manque de civisme. C'est le cas de la situation de pagaille qui s'installe progressivement au niveau de l'échangeur de Diori Hamani inauguré récemment.
Des chariots que des gens trainent allégrement, des piétons qui se pavanent en plein milieu de l'échangeur ; des camions stationnés de manière anarchique rendant, à certains endroits, la circulation et l'accès au marché Katako difficile. Il y a aussi ces vendeurs ambulants installés sur les trottoirs. Quant aux piétons, ils traversent l'échangeur en toute quiétude ignorant la passerelle qui a été construite et prévue pour leur éviter des risques. Même le tunnel n'est pas à l'abri de cette pagaille. Ce comportement doit interpeller les uns et les autres pour que cette infrastructure soit utilisée à des fins utiles.
Le même spectacle désolant s'observe au niveau du Boulevard Tanimoune, du fait que les trottoirs réservés aux piétons et aux motocyclistes sont investis, à des endroits, par des tabliers, des ateliers de réparation moto, des vendeurs des fruits et légumes, des vendeurs d'essence et des cartes prépayées, ainsi que des bouchers. Bref, les trottoirs sont utilisés à des fins contraires à leur objectif initial.
Du côté du Marché Dar-es-Salam qui fait face à une autre grande voie structurante, les trottoirs ont presque disparus. Ils sont systématiquement occupés par des vendeurs et revendeurs, ou transformés en lieu de stationnement anarchique.
C'est un devoir pour chaque citoyen de protéger ces infrastructures publiques compte tenu des ressources que le gouvernement investit pour leur réalisation, et leur utilité. Si rien ne fait, ces infrastructures risquent de se dégrader très rapidement, d'où l'urgence de continuer à sensibiliser les usagers quant au comportement à adopter vis-à-vis des biens publics.


Laouali Souleymane (onep)
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