Le Groupe de haut niveau de l'Union africaine sur les technologies émergentes (APET) a publié vendredi trois rapports sur des technologies émergentes qui devraient jouer un rôle moteur pour une transformation structurelle et socioéconomique durable de l'Afrique.
En coordination avec l'Agence du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD) et avec la Commission de l'UA, l'APET dispense à l'UA des conseils sur les technologies modernes et émergentes afin de permettre aux structures scientifiques de l'Afrique d'être compétitives et de contribuer à la réalisation des objectifs de la Stratégie scientifique, technologique et d'innovation pour l'Afrique (STISA) 2014-2024.
Ces rapports, publiés lors du sommet pour l'innovation en Afrique à Kigali au Rwanda, se concentrent sur le contrôle et l'éradication du paludisme, l'augmentation de la productivité agricole et le renforcement de la sécurité énergétique en Afrique, selon un communiqué conjoint publié par l'UA et le NEPAD vendredi.
Mettant en avant les progrès des technologies modernes en matière de robotique, de nanotechnologies, de biotechnologies, de sciences des matériaux et d'intelligence artificielle, entre autres, ce communiqué souligne la nécessité de profiter de cette opportunité pour faire progresser le programme de développement socioéconomique de l'Afrique et positionner le continent en position avancée pour la Quatrième révolution industrielle (4IR).
Reconnaissant le rôle de la science, de la technologie et de l'innovation, l'APET a identifié trois technologies émergentes qui ont le potentiel de bénéficier à l'Afrique : les mesures génétiques pour contrôler et éliminer le paludisme en Afrique ; l'utilisation de drones pour transformer l'agriculture africaine, et les micro-réseaux pour permettre l'autonomie des communautés et la transformation en Afrique.
À l'occasion du lancement des trois rapports consacrés à ces technologies, la présidente de l'APET, Yaye Gassama Dia, a souligné la nécessité de renforcer les systèmes réglementaires pour assurer l'accès rapide et l'efficacité de ces technologies pour le développement économique en Afrique.
Elle a également souligné qu'il existait des risques perçus associés à ces technologies et encouragé à poursuivre les recherches avec une participation pleine et entière des scientifiques et décideurs africains ainsi qu'une implication active des communautés cibles.
Le Sommet pour l'innovation en Afrique s'est déroulé du 6 au 8 juin à Kigali au Rwanda.