L’on s’achemine vraisemblablement vers un bras de fer juridique entre la Ville de Maradi et l’entrepreneur Moutari Issa Moussa alias MIM. C’est en tout cas ce qui ressort des derniers développements de cette Affaire dite du Centre d’Affaires qui a fait couler tant d’encre et de salive à Maradi. Jusque là, tout a été fait pour que l’affaire n’atterrisse devant les tribunaux (Médiations ARMP et Kalla Hankouraou).
Selon les dernières informations en notre possession, Maitre Hamissou Mahamane avocat de la Ville de Maradi a saisi les comptes de l’entreprise MIM adjudicatrice du marché de construction du Centre d’affaires de Maradi. Pourtant ces derniers temps, à la suite justement d’une ultime médiation conduite par Kalla Hankouraou, un terrain d’entente semblait avoir été trouvé et un semblant de démarrage des travaux avait été observé par les maradawas.
A l’heure où nous mettons sous presse, cette reprise des travaux est arrêtée depuis plus de 2 semaines. A noter que c’est la énième fois que l’entreprise MIM utilise ce subterfuge pour tirer les choses en longueur ou pour éviter que la Ville de Maradi ne transfère l’affaire devant les juridictions. Cette fois ci c’est chose faite avec cette saisie des comptes de l’entrepreneur.
Désormais, MIM a le dos au mur. Il ne lui reste plus que deux options pour ne pas davantage entacher cet honneur et cette réputation auxquels il tient tant : Continuer les travaux en se soumettant aux exigences de la ville ou payer carrément la différence entre ce qu’il a encaissé et ce qu’il a prétendu investir, soit un gap de plus de 170 millions FCFA. Interrogé par nos soins, Maitre Hamissou confirme en effet cette saisie de comptes, mais n’a pas donné de détails sur le nombre de comptes saisis, ni sur les montants bloqués.
A la question de savoir que va-t-il se passer si l’entrepreneur ne réagit toujours pas, l’avocat de la Ville de Maradi affirme : » Nous allons passer à vitesse supérieure ! « .