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Sécurité au Sahel : la Cour des comptes européenne note des progrès lents

Publié le vendredi 15 juin 2018  |  Agence de Presse Africaine
Paix
© AFP par AHMED OULD MOHAMED OULD ELHADJ
Paix et sécurité au Sahel : ouverture du premier sommet du Processus de Nouakchott
Jeudi 18 décembre 2014. Nouakchott. Le premier sommet de chefs d`Etat et de gouvernements des pays participant au Processus de Nouakchott sur l’opérationnalité de l’architecture africaine de paix et de sécurité au Sahel s`est ouvert sur le thème "Un espace sécurisé pour un développement global".
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Les progrès en matière sécuritaire ont été lents dans le Sahel, notamment au Niger et au Mali, en raison de conditions difficiles et un manque d'efficience opérationnelle, annonce la Cour des comptes européenne dans un communiqué parvenu jeudi à APA.

«Les missions de l'UE au Niger et au Mali ont joué un rôle important, mais les progrès en matière de renforcement des capacités des forces chargées de la sécurité intérieure ont été lents et limités », a déclaré Mme Bettina Jakobsen, membre de la Cour des comptes européenne et responsable du rapport sur la sécurité au Sahel.

Selon les auditeurs cités par le communiqué, le personnel affecté aux missions n'avait reçu ni orientations appropriées sur le plan pratique ni, dans le cas de l'EUCAP Sahel Niger, formation préalable au déploiement sur le terrain. « Le Service européen pour l'action extérieure (SEAE) et la Commission n'ont pas apporté un soutien suffisant et ont recouru, dans certains cas, à des procédures non adaptées aux conditions sur le terrain », insiste la note.

Par ailleurs, le document souligne que les auditeurs ont décelé des insuffisances concernant l'efficience opérationnelle des missions de l'UE. Ces insuffisances étaient dues à une combinaison de facteurs, à savoir le mandat de deux ans délivré aux missions et l'annualité des budgets, lesquels ne favorisent pas la planification à moyen ou à long terme, ainsi que le nombre élevé de postes vacants.

De plus, le communiqué précise que les missions ont pâti du caractère peu satisfaisant des indicateurs de performance et que ces dernières n'ont pas assuré un suivi et une évaluation adéquats de la réalisation des tâches. Les analyses d'impact réalisées par le SEAE n'étaient pas liées au suivi et à l'évaluation.

Les montants des fonds alloués au Niger pour la période 2012‑2017 et au Mali pour la période 2014‑2017 se sont respectivement élevés à 69 millions d'euros et à 66 millions d'euros.


ARD/te/APA
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