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A cause de l’insécurité à la frontière avec le Mali, 16 000 déplacés ont été enregistrés depuis janvier à Tillabéri et Tahoua (ONU)

Publié le vendredi 22 juin 2018  |  Niamey Et Les 2 Jours
Déplacés
© AFP par BOUREIMA HAMA
Déplacés dans le camp de Bosso
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(Niamey et les 2 jours) - Alors que le monde a célébré, ce 20 juin, la journée des réfugiés, l’Organisation des Nations unies (Onu) soutient que 16 000 déplacés civils ont été enregistrés depuis janvier 2018 dans les régions de Tahoua et de Tillabéri, frontalières du Mali. Ces déplacements sont la cause de la détérioration constante de la situation sécuritaire dans ces régions situées à l’ouest du pays et ayant provoqué une augmentation marquée des mouvements de populations.

« Aux attaques répétées des groupes armés non étatiques, de part et d’autre de la frontière avec le Mali, s’ajoute, depuis avril 2018, une intensification des conflits intercommunautaires sur fond de violences et de représailles entre différentes tribus », affirme le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) de Niamey. L’Onu prévient que cette situation pourrait s'aggraver pendant la période de soudure (juin à août), alors que des membres des différentes communautés, en particulier les jeunes, sont susceptibles de recrutement par ces groupes armés.

Selon les derniers chiffres du Cluster protection, on dénombre désormais 13 900 personnes déplacées internes (PDI) dans la région de Tillabéri, dont 2867 pour le seul mois de mai, alors qu’elles n’étaient que 540 en janvier 2018. La commune d’Inatès accueille, à elle seule, quelque 8192 PDI, en plus de 2655 à Abala, 2513 à Ayorou et 540 à Banibangou, avec des besoins humanitaires importants en protection, en sécurité alimentaire, en nutrition, en eau et assainissement, en santé ainsi qu’en abris et biens non alimentaires.

Pour lutter contre cette insécurité grandissante, il a été mis sur pieds le G5 Sahel. Cette force conjointe des Etats de la région permettra d’améliorer la situation sécuritaire dans ces zones de conflit, et limiter ainsi les déplacements des populations.

SG
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