"On est traumatisés, essoufflés et toujours aucune lueur d’espoir", s’apitoie Mohamed, un réfugié soudanais, affalé sur une natte dans un centre de transit onusien à Agadez, dans le nord du Niger.
« Il n’y a pas de doute, nous sommes tombés dans le piège infernal du désert« , renâcle un de ses compagnons d’infortune.
Depuis septembre 2017, un flot de réfugiés soudanais, fuyant les atrocités en Libye voisine, déferle sur Agadez, la grande ville nigérienne aux portes du désert. Tous sont arrivés en détresse, entassés dans des camions avec femmes et enfants, selon des ONG locales.
« Nous avions fui les tortures, les viols, le génocide au Darfour pour aller en Libye à la recherche de meilleures conditions de vie », explique un de leurs représentants à Filippo Grandi, le Haut Commissaire de l’ONU aux réfugiés (HCR) en visite à Agadez.... suite de l'article sur Jeune Afrique