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Lutte contre la drogue au Niger : Incinération de 2,5 tonnes de résine de cannabis à la périphérie de Niamey

Publié le lundi 25 juin 2018  |  tamtaminfo
Drogues
© Autre presse par DR
Drogues saisis par la police nigérienne
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Alors que le Niger s’apprête à célébrer, ce 26 juin, la journée internationale de lutte contre la drogue, une opération d’incinération d’une importante quantité de drogue a été menée, le vendredi 22 juin dernier à une dizaine de km de Niamey, la capitale. La cérémonie présidée par le ministre de la Justice, Garde des Sceaux M. Marou Amadou s’est déroulée en présence du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, M. Bazoum Mohamed.

C’est au total de 1.355 casiers contenant 12.180 plaquettes de résine de cannabis d’un poids total de 2,5 tonnes, pour une valeur de près de 3 milliards FCFA, saisies dans la nuit du mardi 13 au mercredi 14 juin 2018, par les éléments de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS), qui ont été incinérés, en présence du Procureur de la République M. Samna Soumana Chaibou.

Intervenant lors de cette opération, le procureur de la République a d’abord rendu hommage aux forces de défense et de sécurité en général et aux éléments de la police nationale et de l’OCRTIS en particulier »pour le travail remarquable accompli dans le cadre de ce noble combat contre le trafic et la consommation des stupéfiants ». Selon lui, cette opération d’incinération a été autorisée par le Tribunal de Grandes Instances Hors Classe (TGH/HC) de Niamey, car les autorités nigériennes ont décidé, dans le cadre de la nouvelle politique du pays, de détruire immédiatement ce genre de drogues dès que l’autorité judiciaire l’ordonne.

M. Samna a invité les populations à s’impliquer pour dénoncer tous les complices de ce commerce illicite qui est en train de compromettre l’avenir de la jeunesse. Il a assuré que les enquêtes se poursuivent dans le but de démanteler tout le réseau et d’autres encore de trafiquants de drogue.

Ainsi, cette année encore, comme les précédentes, les éléments de l’ORCITIS, les FDS et la Douane du Niger se sont illustrés par leurs compétences dans le combat noble qu’elles mènent contre ce fléau qu’est le trafic des drogues. Dans presque toutes les régions, ils ont opéré d’importantes saisies de drogues et autres substances psychotropes et ont arrêté des nombreux trafiquants et complices. Pour cette dernière saisie, 12 personnes sont actuellement mis aux arrêts à la prison de haute sécurité de Koutoukalé.

Nécessité de renforcer, encore plus, les moyens d’intervention d’ORCITIS Pour rappel, le 12 juin dernier, visitant les caches des trafiquants mis à jour au quartier Niamey 2.000, suite au démantèlement d’un réseau de trafiquants, le ministre d’Etat Bazoum Mohamed déclarait : »Depuis avril, nous avons eu vent de l’entrée à Niamey, d’environ 10 tonnes de cannabis qui devaient transiter par notre pays, les sept autres tonnes sont peut-être encore sur le territoire national ou ont déjà passé nos frontières. De toute façon, les enquêtes se poursuivent pour démanteler toute la filière ».

L’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants, mis en place par les Autorités de la 7ème République a comme principaux objectifs : l’identification des besoins et les problèmes en matière de lutte contre la drogue, la définition d’une stratégie pour la santé et la répression, mais aussi l’OCRTIS doit entreprendre une campagne intense d’information, de sensibilisation et d’éducation et élaborer les statistiques fiables sur le trafic et la consommation de la drogue au Niger.

Cet Office dispose d’un cadre juridique approprié, d’éléments compétents et disponibles mais doit cependant être renforcé de renseignement et d’intervention sur toute l’étendue de notre vaste territoire, comme l’a promis, le 15 juin dernier, le ministre d’Etat en charge de la sécurité. »L’existence des organisations armées dans cette région du Sahel, et qui entretiennent des armées importantes, n’est possible précisément que, parce qu’il y a cet argent du trafic de la drogue. Preuve donc que c’est le trafic de drogue qui entretient le terrorisme », a-t-il soutenu, ce jour, suite à la visite des caches et de l’atelier de conditionnement de résine de cannabis mis à jour, à Niamey, par la Police nationale.
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