(Niamey et les 2 jours) - Plusieurs mois après le lancement du Plan de développement économique et social (PDES) 2017-2021, le pôle de coordination « secteur privé » a finalement été installé, il y a quelques jours. Il fait partie intégrante des sept pôles de coordination sectorielle du dispositif institutionnel élaboré dans le cadre de ce programme quadriennal.
L’installation de ce pôle marque donc une étape importante dans la mise en œuvre du PDES 2017-2021. Car, le secteur privé est la priorité du gouvernement dans ce programme. Ce d’autant plus que ce sont plus de 5 500 milliards FCFA qui y seront injectés, via des réalisations structurantes afin de mener à bien des projets de grandes transformations. Et permettre ainsi à ce secteur d’être à la fois compétitif et capable de financer davantage l’économie du pays.
Le pôle « secteur privé » du PDES va être tour à tour présidé par les ministres en charge du Commerce, de l'énergie, de l'industrie, des mines, du pétrole et de l'entrepreneuriat des jeunes. Ceux-ci devront, selon certaines sources, s’investir aussi à mobiliser des ressources pour le développement du secteur privé local.
Une feuille de route sera élaborée par les services compétents dans les meilleurs délais afin de créer les conditions de consommation des ressources annoncées entrant dans le cadre de ce programme. Le but étant le développement des chaînes de valeur, des industries minières et agroalimentaires, de la mobilisation des lignes de crédits pour le financement des affaires, du renforcement des capacités des acteurs économiques, de l’amélioration du climat des affaires et de la promotion de l’entrepreneuriat jeune.
Élaboré dans un contexte international, national et régional marqué notamment par des préoccupations comme la persistance des menaces terroristes ou encore la baisse des prix des matières premières, le PDES 2017-2021 a pour finalité de réduire l’incidence de la pauvreté de 39,8% en 2016 à 31,3% en 2021, en réalisant un taux de croissance économique moyen de 7% et en portant le taux de pression fiscale à 20%.
A travers ce Plan, le gouvernement vise également une transformation structurelle de l’économie du pays en renforçant le secteur secondaire, notamment une profonde transformation du monde rural, une modernisation de l’administration publique et une redynamisation du secteur privé.