Nouakchott (Mauritanie) Envoyé spécial : Edouard Touré- Le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a plaidé, dimanche à Nouakchott, pour la poursuite de la réforme de l’organisation continentale, soulignant qu’elle «est une condition existentielle».
«La réforme de l’UA est une condition existentielle. Nous travaillons aussi à la réforme de la commission de l’UA », a notamment dit le président Faki, à l’ouverture du 31ème sommet de l’union africaine axé sur la lutte contre la corruption.
L’un des enjeux de la rencontre porte également sur la réforme de l’organisation panafricaine dont un rapport élaboré sous la conduite du président en exercice, Paul Kagamé, a été remis aux délégations présentes.
L’une des recommandations porte du rapport sur l’autofinancement de l’UA et autre sur la désignation des commissaires.
A propos de la Zone de libre-échange continentale (Zlec) dont l’accord a été signé en mars dernier à Kigali (Rwanda) par 44 Etats, le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a invité les autres pays africains à s’inspirer des Etats qui ont déjà déposé leurs documents de ratification et à tout faire pour matérialiser le protocole sur la libre-circulation de personnes.
«L’enjeu, a-t-il dit, c’est de parvenir à la ratification de la Zlec par tous les pays africains avant le 1er anniversaire de la signature de son accord au mois de mars prochain ».
Faki a également réaffirmé l’attachement de l’UA à la paix, à la sécurité et à la lutte contre corruption.