Président en exercice du G5 Sahel, le chef de l’Etat du Niger, Mahamadou Issoufou (photo), a condamné l’attaque perpétrée, le 29 juin dernier, au quartier général de la force antijihadiste du G5 Sahel, à Sevaré au Mali. Revendiquée par un groupe jihadiste, cette attaque a fait trois morts, selon un bilan provisoire.
« Je condamne fermement cet acte lâche conduit par des organisations criminelles, dont le dessein est de déstabiliser l’un des instruments essentiels pour la stabilité de notre sous-région, en l’occurrence la Force conjointe du G5 Sahel », écrit-il dans un communiqué. Tout en réaffirmant la détermination des pays membres du G5 Sahel à combattre les forces terroristes avec fermeté, afin de rétablir la quiétude et la sérénité habituelles dans lesquelles vivent les populations du Sahel.
Cette attaque qui prouve, selon certains observateurs, qu’il y a encore de nombreuses failles dans le dispositif sécuritaire de cette force antiterroriste, a également été condamnée par le président français. Cette question sécuritaire sera d’ailleurs au cœur des échanges prévus, ce jour, entre Emmanuel Macron et les cinq chefs d'Etat du G5 Sahel, à Nouakchott en Mauritanie, en marge du sommet de l’Union africaine.
Rappelons qu’hier dimanche, la force française Barkhane a été visée par un attentat à la voiture piégée à Gao, au Mali.