La justice nigérienne a renvoyé au 10 juillet l’audience de quatre activistes, détenus depuis mars, qui dénonçaient la loi de finances 2018. Me Abdoussalam Cissé, un de leurs avocats, réagit.
Prévue mardi 3 juillet, l’audience devant le tribunal de grande instance hors classe de Niamey d’une vingtaine de personnes arrêtées dans le cadre des manifestations contre la loi de finances 2018 qui ont secoué le Niger en début d’année, a été reportée au 10 juillet. Parmi les détenus, quatre grandes figures de la société civile nigérienne : Ali Idrissa, coordinateur national du Réseau des organisations pour la transparence et l’analyse budgétaire (ROTAB) et de Publiez ce que vous payez-Niger (PCQVP), Moussa Tchangari, secrétaire général d’Alternative espaces citoyens (AEC), Nouhou Mahamadou Arzika, président du Mouvement patriotique pour une citoyenneté responsable (MPCR) et Lirwana Abdourahmane, avocat et membre du MPCR.... suite de l'article sur Jeune Afrique