La campagne agricole 2018-2019 a été lancée depuis quelques jours et les agriculteurs ont commencé les semis. Cependant, si les autorités placent beaucoup d’espoirs en cette campagne, l’insuffisance des intrants agricoles pourrait constituer un frein pour son bon déroulement. A en croire Harouna Mahamadou dit Moudy, directeur général de la Centrale d’approvisionnement en intrants et matériels agricoles (CAIMA), sur un besoin réel estimé à environ 60 000 tonnes d’engrais au Niger, « nous allons mettre à la disposition des populations 24 000 tonnes ». Une quantité très en deçà des besoins réels du pays.
Il rassure cependant, quant à la disponibilité de ce stock d’intrants dans les délais et à des prix compétitifs car, subventionnés par l’Etat. Selon lui, une bonne quantité d’engrais a déjà été mis à la disposition des producteurs à travers les 306 points de vente de la CAIMA sur l’ensemble du territoire national.
L’autre difficulté qui se pose est celle relative à la cherté du matériel agricole. Toute chose qui constitue un obstacle majeur pour l’accès aux outils de travail, et partant, pour la productivité.
Alors pour les campagnes agricoles futures, le DG de la CAIMA rassure que des dispositions seront prises pour assurer une meilleure couverture des intrants agricoles et à des prix très compétitifs.
La CAIMA est un établissement public à caractère industriel qui a pour mission d’approvisionner le pays en intrants et en matériel agricole de qualité et accessibles au producteur.