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Problème d’inscription dans les universités : Des milliers de bacheliers dans l’incertitude
Publié le jeudi 17 octobre 2013   |  tamtaminfo.com


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© Le Sahel
Le Premier ministre, chef du gouvernement, président du Conseil National des Investisseurs Privés (CNIP) SE Brigi Rafini


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La question donne quelques frissons. Cette année, des milliers de bacheliers admis au BAC 2012-2013 risquent de se retrouver dans les rues, faute d’infrastructures dans les quatre universités d’accueil du pays où 8.763 nouveaux admis sont venus allonger la liste des bacheliers nigériens à l’issue de la session 2013. Les places disponibles dans ces institutions académiques ne correspondent pas aux demandes.

Et cette situation touche toutes les universités qui souffrent de problèmes de salles de cours. Sur le plan national, 15.100 demandes d’inscription sont tombées dans les différents services de scolarité pour moins de 3000 places disponibles, indique- t-on. Entre temps, la rentrée académique 2012-2014 a déjà eu lieu le 2 septembre dernier et les cours se poursuivent. Par université, la situation donne des vertiges. A Maradi, pour 1700 demandes, il n’y a que 440 places disponibles alors que, pour 1100 demandes d’inscription à Zinder, le nombre de places disponibles est de 500. L’université de Tahoua dispose de 600 places disponibles pour 1300 demandes. Et Niamey, à elle seule, a enregistré 11000 demandes d’inscription pour seulement 2300 places disponibles.

Si rien n’est fait, le reste risque de se trouver ailleurs que dans les facultés où ils sont censés y être pour être utiles au pays. A l’issue du congrès extraordinaire du Syndicat national des enseignants chercheurs et du supérieur (SNECS) le dimanche 6 octobre dernier et de la Journée internationale de l’enseignant, les enseignants des universités nigériennes, et avec eux le délégué général Idi Adamou de l’Université Abdou Moumouni de Niamey, ont sonné l’alerte. Les universités que compte le pays ne peuvent pas répondre aux maigres flux de nouveaux étudiants qui cherchent l’inscription dans les différentes filières qui y sont disponibles, ont-ils déploré. La même alerte a été faite par les étudiants eux-mêmes, il ya quelque temps, même si les chiffres diffèrent.

Le Premier Ministre, chef du gouvernement, a porté quelques réserves sur le nombre des dossiers d’inscription qui ont été rejetés dans les différentes universités du pays. A l’occasion de sa rencontre avec la presse, le dimanche 6 octobre dernier, M. Brigi Rafini, qui n’a pas totalement démenti le nombre pléthorique de nouveaux étudiants qui se retrouveront sans inscription, a indiqué que les chiffres avancés restent à vérifier, avant de rassurer sur la création de deux nouvelles universités à l’intérieur du pays et la recherche des solutions pour résorber le problème de la capacité d’accueil à l’université de Niamey. Un défi qui interpelle les autorités de la 7ème République qui n’ont plus intérêt à donner raison à Hama Amadou sur sa conception cynique de l’enseignement supérieur.

A moins que ce ne soit une nouvelle stratégie de certains responsables du SNECS qui n’ont pas du tout voulu de la création des nouvelles universités à l’intérieur du pays. Toutefois, tout calcul fait, le nombre de demandes d’inscription est presque le double de celui de nouveaux de bacheliers admis cette année.

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