Le conseiller technique à l’ARCEP-Bénin, Georges Yayi a officiellement ouvert les travaux de la réunion de coordination des fréquences avec le Niger qui vise à réfléchir sur les mécanismes techniques à mettre en œuvre pour une meilleure exploitation des fréquences dans les zones frontalières.
L’objectif de cette activité, selon Georges Yayi, est de prendre conscience du fait que les fréquences, aujourd’hui, servent de manière différente à ce qu’elles ont été il y a quelques années. « De nouvelles technologies sont apparues et les régulateurs que nous sommes ont la responsabilité de faire en sorte que l’utilisation de ces fréquences puisse permettre aux usagers d’avoir de bonnes qualités de services surtout dans les zones frontalières », a-t-il justifié avant d’exhorter les participants à user de toutes leurs compétences pour que cette réunion aboutisse à un accord qui permettra aux pays de pouvoir faire leurs réseaux de manière assez normale dans les zones frontalières.
Ces assises offrent donc l’occasion pour les opérateurs mobiles du Bénin et du Niger, de faire une évaluation de ce qui avait été mis en place pour voir si cela répond effectivement aux directives qui étaient données.
Quant au chef département radiocommunications ARTP du Niger, Ahmed Jean-Boraud, il a fait remarquer que cet atelier est d’une importance capitale en ce sens qu’il permet de voir comment résoudre la problématique de la demande de fréquences sans cesse croissante. « Cela pose beaucoup de problèmes au niveau des régulateurs et cette pénurie se fait le plus sentir au niveau des frontières où le nombre d’utilisateurs se trouve démultiplié. Il faut trouver des mécanismes administratifs et techniques pour partager les ressources de façon à ce que la cohabitation puisse se faire dans de bonnes conditions», a déclaré Ahmed Jean –Boraud.
Il faut souligner que les assises de Cotonou qui vont durer trois jours font suite à l’accord tripartite signé en 2010 avec le Burkina Faso.