Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

3ème Forum National sur la Protection de l’Enfant: les Premières Dames s’engagent pour une enfance et une adolescence heureuses et sécurisées préparant à une vie d’adulte sereine et productive, selon Dr Lalla Malika Issoufou Mahamadou

Publié le lundi 16 juillet 2018  |  Tamtam Info
3ème
© Autre presse par DR
3ème Forum National sur la Protection de l’Enfant: les Premières Dames s’engagent pour une enfance et une adolescence heureuses et sécurisées préparant à une vie d’adulte sereine et productive
Comment


La Première Dame, Dr Lalla Malika Issoufou Mahamadou, Présidente de la Fondation Tattali Iyali, a parrainé la cérémonie d’ouverture des travaux du 3ème Forum National sur la Protection de l’Enfant, le jeudi dernier , au Palais de Congrès de Niamey en présence de plusieurs personnalités et des représentants des organisations non gouvernementales nationales et internaltionales partenaires du Niger.


Dans l’allocution d’ouverture qu’elle a prononcée en cette occasion, la Marraine de cette édition, Dr Lalla Malika Issoufou Mahamadou,
s’est tout d’abord réjouie d’être impliquée dans la cause de l’enfant, qui est « une thématique forte qui engage le présent et le futur de
notre pays ».

« Cette cause est centrale car un pays où les enfants ne sont pas protégés est sans aucun doute un pays sans avenir, c’est tout simplement un pays perdu. C’est pourquoi, les plus hautes autorités de notre pays en font une préoccupation majeure. En tant que mère et ensuite en tant que médecin, Je connais les difficultés multiformes qu’éprouvent les parents pour assurer l’alimentation, l’éducation, les soins et l’avenir de leurs enfants ; je connais aussi les réalités sanitaires, psychologiques et sociales dans lesquelles évolue l’enfant au Niger ».

C’est pourquoi, la Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou a invité les parents et l’ensemble des acteurs à une prise de conscience générale
et inclusive des multiples difficultés auxquelles font face les enfants, afin de protéger leurs droits en toutes circonstances et en tous lieux. Elle n’a pas manqué d’énumérer quelques unes de ces difficultés, notamment celles liées à l’alimentation, à l’éducation, au soin et celle d’ordre psychologique et social, toute chose qui freine leur avenir.

« C’est en effet là le devoir des adultes d’aujourd’hui que nous sommes, de protéger en toutes circonstances et en tout lieu les droits
des enfants, ces êtres si innocents, si vulnérables et si fragiles. Je me réjouis alors de votre mobilisation exceptionnelle. Je l’interprète comme le symbole de votre engagement individuel et collectif à être de tous les combats pour la protection de l’enfant. En protégeant les enfants, nos enfants, nous nous protégeons nous-mêmes. Du reste, les religions révélées nous enseignent que l’enfant est un don de Dieu, et que par conséquent son éducation est une obligation des parents, de la communauté et des gouvernants », a rappelé la Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou.

Elle a, ainsi, rendu un vibrant hommage au ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant pour cette heureuse
initiative qui est à sa troisième édition, tout en se réjouissant des efforts concentis par l’Etat en matière de protection des droits des
enfants dans notre pays. La Première Dame a relevé à cet effet la ratification par notre pays de la plupart des instruments juridiques
internationaux et régionaux, notamment la Convention Internationale sur les Droits de l’Enfant et la Charte Africaine des Droits et du
Bien-Etre de l’Enfant.

Au plan interne, a mentionné Dr Lalla Malika Issoufou, notre pays dispose depuis 2013 d’un document cadre de protection de l’enfant et tout recemment, en avril 2018 précisemment, l’adoption par le Gouvernement du projet de loi autorisant l’adhésion de la République du Niger à la Convention sur la Protection des Enfants et la Coopération en matière d’adoption internationale.

Ceci, dit-elle, traduit la ferme volonté du Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou, à assurer un environnement protecteur digne aux enfants de notre pays conformement aux engagements contenus dans le Programme de la Renaissance du Niger.
« Comme l’a rappelé récemment le Président de la République, Chef de l’Etat, je le cite : «Le Programme de Renaissance du Niger aborde la
question de protection de l’enfant à deux niveaux. Le premier est relatif au changement de mentalité et d’attitude adressé dans l’axe
renaissance culturelle avec pour objectif une transformation politique, économique et sociale de notre société. Le deuxième niveau
est relatif à l’éducation et à la santé avec pour objectif la scolarité universelle et une meilleure couverture sanitaire», fin de citation.

Il faut bien que l’enfant cesse d’être perçu comme une assurance vie pour subvenir aux besoins des parents à un âge avancé. Il faut qu’il
cesse d’être perçu comme une source de main d’œuvre gratuite. Par contre, il faut que l’enfant soit, comme l’a dit le Président de la
République, une charge pour les parents qui se doivent d’assurer son éducation, ses soins, sa protection et son développement », a indiqué
la Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou Mahamadou.

S’agissant de l’implication des uns et des autres dans ce noble combat, Dr Lalla Malika Issoufou Mahamadou a réaffirmé que « Chacun
doit jouer sa partition. Je me réjouis que les Premières Dames d’Afrique de l’Ouest et du Sahel aient joué la leur.

On se rappelle, en effet, de l’engagement que nous avions pris, à notre réunion du 18 octobre 2017, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, en
présence des Ministres en charge de la protection de l’Enfant ;

engagement qui consiste à accompagner la mise en œuvre du Cadre Stratégique de la CEDEAO et toutes les initiatives en matière de protection de l’enfant. Je puis vous assurer que les Premières Dames ne se lasseront jamais.

Elles seront là, en permanence, pour intensifier le plaidoyer en faveur d’une meilleure protection de l’Enfant, celle «d’une enfance et
d’une adolescence heureuses et sécurisées préparant à une vie d’adulte sereine et productive».

Se prononçant sur le thème de ce 3ème Forum, la marraine de l’édition, Présidente de la Fondation Tattali Iyali, a souligné que c’est un
thème d’actualité dans notre espace sahélo-saharien au regard de la situation liée aux défis sécuritaires et du phénomène de la migration
irrégulière qui caratérise la zone. Ces défis accroissent la vulnérabilité des enfants qui, malgré et contre eux, font face aux trafics divers.

A cet effet, Dr Lalla Malika s’est réjouie de la création d’un mécanisme de convergence à travers l’adoption du cadre stratégique pour le renforcement des systèmes nationaux de protection de l’enfant, par les Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de la CEDEAO.
Un document axé sur cinq problématiques de la protection de l’Enfant, à savoir : les violences, y compris les violences physiques, psychologiques et émotionnelles ; le mariage des enfants ; le travail des enfants ; l’enregistrement des naissances ; et la mobilité des
enfants.

Elle a enfin formulé le vœu que ce forum soit sanctionné des recommandations à permettre à notre pays d’enregistrer de nouveaux bonds en avant en matière de protection de l’enfant.

Pour sa part, la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Elback Zeinabou Tari Bako, a souligné que
le choix du thème de cette édition se justifie par le fait que ces dernières années, notre pays fait face aux attaques de groupes terroristes, faisant des milliers d’enfants orphelins, non accompagnés et séparés. Ce choix, dit-elle, vise ainsi à renforcer le système de protection des enfants dans notre pays.

Mme Elback Zeinabou Tari Bako n’a pas manqué, elle aussi, de rappeler les importants progrès enregistrés par notre pays en matière de la protection de l’enfant.

Elle a cité entre autres : l’adoption en 2013 de la Politique Nationale de Protection de l’Enfant axée sur la lutte
contre les abus, violences et exploitations à l’égard des enfants ;

l’adoption en 2014 de la loi 2014-72 portant organisation, attribution et fonctionnement des juridictions pour mineurs ; l’adoption en 2014
de la Politique Nationale de la Protection Juridiciaire et Juvénule ;

la mise en place de plusieurs programmes communautaires (programme de protection à la base communautaire, l’initiative pour les adolescentes du Niger « Illimin ») ; l’élaboration et mise en œuvre du document portant restructuration des services de l’action sociale.
Malgré tous ces progrès, la ministre Elback Zeinabou Tari Bako a souligné que beaucoup de défis restent encore à relever en vue
d’assurer une meilleure Protection de l’Enfant. Il s’agit, a-t-elle indiqué, de l’amélioration de la mise en œuvre des rôles et responsabilités des différents secteurs intervenant dans la Protection de l’Enfant ; le renforcement de la coordination au niveau central par la création d’un comité intersectoriel et d’un comité bilatéral Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant et Ministère de la Justice ; et la mobilisation des resssources, surtout humaines.

Elle a mentionné que ce forum est l’occasion pour les participants de se pencher sur les différents défis en vue de proposer des solutions
adéquates. Il s’agit d’analyser les différentes composantes du système de protection de l’enfant dont entre autres les mécanismes de
coordination multi-secteurs, les ressources humaines, financières et matérielles.

Prenant la parole à cette occasion, Mme Félicité Tchibindat, représentante de l’UNICEF au Niger, a saisi l’opportunité pour féliciter le gouvernement pour toutes ces avancées majeures qu’il a enregistrées au cours de ces dernières années en matière de protection
de l’enfant au Niger. « La protection de l’enfant est une question fondamentale et complexe. Les abus, l’exploitation et la violence à
l’endroit des enfants, la question du mariqge des enfants, les enfants en contact avec la loi et ceux dans les conflits armés, la question
émergente de la migration sont autant de facettes de la protection que nous devons adresser », a-t-elle indiqué.

Mme Félicité Tchibindat a saisi cette occasion pour décliner la nécessité pour une meilleure coordination et harmonisation des
interventions des différentes structures, surtout dans un contexte où elles sont encore à renforcer aussi bien sur le plan matériel,
financier et humain. « Les différents secteurs alliés de la protection doivent s’engager davantage dans un dialogue fort et constructif. Ils
doivent mettre en place des mécanismes de collaboration qui permettront d’assurer la prévention et fournir une réponse adéquate
pour tous les enfants le nécessitant », a déclaré Mme Félicité Tchibindat.

Elle a souhaité que ce forum servira d’opportunité d’éveil de conscience sur la nécessité impérieuse de systématiser la dynamique
des réponses en faveur des enfants, en particulier ceux les plus vulnérables et à risques. La représentante de l’UNICEF a rendu un
hommage au ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, au ministère de la Justice et au ministère de l’Intérieur
qui témoignent une volonté manifeste pour la réalisation des droits de l’Enfant.

Elle a enfin réitéré l’engagement et la disponibilité de l’UNICEF à accompagner le gouvernement du Niger dans ses efforts pour la
protection et la protection des droits des enfants.
Commentaires

Dans le sous-dossier