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Abidjan-Ouagadougou-Niamey-Cotonou-Lomé : à la recherche de 1000 milliards de FCFA pour la boucle ferroviaire
Publié le jeudi 17 octobre 2013   |  sidwaya


Abidjan-Ouagadougou-Niamey-Cotonou-Lomé
© Autre presse par DR
Abidjan-Ouagadougou-Niamey-Cotonou-Lomé : à la recherche de 1000 milliards de FCFA pour la boucle ferroviaire


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Cinq chefs d’Etat de la sous-région ouest-africaine, à savoir, Blaise Comaporé, du Burkina Faso, Alassane Ouattara, de la Côte d’Ivoire, Mahamadou Issoufou, du Niger, Faure Essozimna Gnassingbé du Togo et Boni Yayi du Bénin, ont échangé, hier 16 octobre 2013 à Ouagadougou, sur le renforcement de la coopération entre leur pays. Ils se sont concertés sur la construction de la boucle ferroviaire, Abidjan-Ouagadougou-Dori-Niamey-Parakou-Cotonou-Lomé.Les chefs d’Etat du Burkina Faso, Blaise Compaoré, de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, du Niger, Mahamadou Issoufou, du Togo, Faure Essozimna Gnassingbé et du Bénin, Boni Yayi, sont engagés à relier leurs pays par le chemin de fer. Ainsi, les dirigeants de ces cinq pays, présents à Ouagadougou dans le cadre du sommet de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA), ont eu une séance de travail, dans la soirée du 16 octobre 2013, pour affiner le projet de construction de la boucle ferroviaire qui va quitter Abidjan (Côte d’Ivoire) pour relier Ouagadougou-Dori-(Burkina Faso)-Niamey (Niger)-Parakou-Cotonou (Bénin) et Lomé au Togo.

Le président du Faso, Blaise Compaoré, l’hôte de la rencontre et porte-parole de ses pairs, a indiqué à la presse : « Nous avons échangé sur ce dossier, avec des partenaires potentiels, pour nous engager fermement à la réalisation de ce tronçon. Globalement, nous avons besoin de 1000 milliards de FCFA ».
A entendre le président du Faso il y a de l’espoir pour que le projet de construction de la boucle ferroviaire voie le jour. « Des partenaires sont prêts à nous accompagner. Bolloré, le Groupe Tennis, sont des partenaires intéressants pour nous », a-t-il rassuré. Le président Compaoré de donner les raisons qui militent en faveur de la construction de la boucle ferroviaire : « Nous sommes très attachés à l’UEMOA et à la CEDEAO. Notre ambition, c’est de toujours pousser en avant le progrès de nos Etats, de nos populations. Il se trouve que dans cette démarche, il est essentiel, de nos jours, de fluidifier les échanges, les trafics, les mouvements des hommes et des marchandises. Et nous avons, comme projet prioritaire en cette période de notre histoire, la construction de la boucle ferroviaire… » Dans une atmosphère détendue, Blaise Compaoré a confié qu’il a reçu, « avec beaucoup de plaisir », ses frères, pour parler de la sous-région .

Le traité d’amitié Burkina-Côte d’Ivoire au menu

Les questions d’intégration et d’échanges économiques ont été aussi à l’ordre du jour des échanges, au palais présidentiel, à Ouaga 2000. En effet, bien avant l’arrivée des chefs d’Etat du Niger, du Togo et du Bénin, une séance de travail s’est déroulée entre les présidents Ouattara et Compaoré, suivie d’une rencontre entre des délégations des deux pays.

La délégation ivoirienne était composée du ministre d’Etat, secrétaire général de la Présidence de la République de Côte d’Ivoire, Amadou Gon Coulibaly, du ministre de Transport, Gaoussou Touré et du conseiller spécial du président Alassane Ouattara, Mamadi Diané. Quant à la partie burkinabè, elle comprenait le ministre en charge des Infrastructures, Jean Bertin Ouédraogo, le conseiller économique de la Présidence du Faso, François Compaoré et le vice-président de la Chambre du commerce, Lanciné Diawara. Le patron du groupe Bolloré, Vincent Bolloré, a aussi pris part aux échanges.

Et selon une source proche des travaux, les deux parties et leurs partenaires se sont entretenus sur le financement des projets qui tiennent à cœur la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso : la construction d’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou, le chemin de fer, etc.


Ali TRAORE



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