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Le Niger franchit un pas vers la mise en œuvre de son programme électronucléaire qui lui permettra d’assurer son indépendance énergétique

Publié le mercredi 18 juillet 2018  |  Niamey et les 2 jours
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© Autre presse par DR
Mines du Liptako
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Le directeur général adjoint de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Mikhail Chudakov, a remis ce 17 juillet, aux autorités nigériennes, le rapport d’évaluation intégrée de l’infrastructure nucléaire (INIR) du Niger en phase 1.

Ce programme, qui comprend en réalité trois phases, a été initié, il y a quelques années, par les autorités nigériennes pour permettre à ce pays, grand producteur mondial d’uranium, de disposer à terme de sa propre centrale électronucléaire et d’intégrer ainsi le cercle très fermé des pays disposant de l’énergie électronucléaire.

« Cette cérémonie de remise officielle du rapport final au gouvernement vient ainsi clôturer la première phase du programme électronucléaire, propulsant ainsi notre pays dans un cercle très restreint en Afrique », a affirmé Mindaoudou Souley Zeynabou, présidente de la Haute autorité nigérienne à l’énergie atomique (HANEA), lors de la cérémonie de remise dudit rapport. « Bien sûr que ce n’est que la phase 1 sur les 3 prévues, et il s’agit maintenant d’attaquer la prochaine étape, avec au minimum la même détermination », a-t-elle poursuivi.

En réceptionnant le rapport élaboré par les experts de l’AIEA, Amina Moumouni, la ministre nigérienne de l’Energie, a affirmé que ce document constitue l’aboutissement de l’évaluation intégrée de l’infrastructure nucléaire du Niger. « Ce rapport contient des recommandations et des suggestions, dont la prise en compte permettra une mise en œuvre efficace et durable du programme électronucléaire de notre pays », a-t-elle affirmé.

Elle a cependant rappelé que le pays regorge d’énormes ressources énergétiques, dont l’uranium, le pétrole, le gaz, le charbon, le solaire, l’hydroélectricité, pouvant largement satisfaire les besoins nationaux, sous-régionaux et même régionaux.

Pourtant, malgré tout ce potentiel, le Niger demeure l’un des pays les plus pauvres au monde, avec un des taux d’électrification les plus bas de la planète, soit moins de 10%. Son uranium est exporté vers plusieurs pays dans le monde et en France, plus particulièrement, dont 80% de l’électricité est d’origine nucléaire, c’est-à-dire issue de la transformation de l’uranium.

SG
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