Ce 18 juillet, Nelson Mandela aurait eu 100 ans. Dans cette tribune, David Gakunzi rend hommage au "dernier héros transnational de notre époque post-héroïque".
Le nom est l’aîné du corps, dit la sagesse xhosa. Le nouveau-né de la maison royale des Thembus, en ce 18 juillet 1918, portera le nom de Nelson Rolihlahla Mandela. Son nom le prédestine : le jeune Mandela sera celui qui tire la branche de l’arbre. Celui qui, porteur de conscience, ose la défiance.
L’époque est irrespirable, étouffante, viciée par les mises à part. L’apartheid, le fil de fer barbelé séparant les couleurs au nom de la pureté du sang, est la loi du jour. Silex et phénix, la peau en offrande pour la liberté de tous, Nelson Rolihlahla Mandela sera le bouclier levé contre le maléfice de la séparation des sangs. Et qu’il le paiera cher…... suite de l'article sur Jeune Afrique